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La Main meurtrière (Idle Hands)

É.-U. 1999. Drame d'horreur de Rodman Flender avec Devon Sawa, Seth Green, Elden Henson. La main droite d'un adolescent désoeuvré s'anime d'une force maléfique et se met à tuer. Scénario farfelu aux personnages indigents. Salmigondis indigeste de clichés. Réalisation hésitante. Interprétation agitée.

13 ans + (violence, horreur)
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La Main meurtrière (Idle Hands)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 1999. Drame d'horreur de Rodman Flender avec Devon Sawa, Seth Green, Elden Henson.

La main droite d'un adolescent désoeuvré s'anime d'une force maléfique et se met à tuer. Scénario farfelu aux personnages indigents. Salmigondis indigeste de clichés. Réalisation hésitante. Interprétation agitée.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Même si ses parents ont été tués par une force maléfique durant la nuit, Anton est un adolescent tellement empoté et désoeuvré qu'il met toute la journée à s'en rendre compte. Lorsque ses deux amis découvrent les corps, la main droite d'Anton se révèle possédée du démon et élimine les deux comparses, dont les cadavres ont tôt fait de reprendre vie. Désespéré, Anton se coupe la main, mais celle-ci continue à faire des ravages au bal de fin d'année de son école.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le cinéma d'horreur a été particulièrement malmené durant les années 90, surtout depuis le succès de Scream. Tous les ingrédients qui servaient auparavant à faire peur sont désormais tournés en dérision et en parodie, comme si les auteurs baissaient d'avance les bras et rejetaient le genre du revers de la main. C'est bien le cas dans ce film qui ne s'adresse de toute évidence qu'aux fans du genre. Eux seuls pourront peut-être trouver divertissant ce salmigondis indigeste de clichés glanés dans une bonne douzaine de films des vingt dernières années (Re-Animator, The Addams Family, Evil Dead 2, Gremlins, etc.). Le scénario, aussi farfelu soit-il, ne respecte même pas sa propre logique et abandonne les personnages en cours de route, rendant particulièrement indigentes les deux seules femmes de l'intrigue. L'inspiration comique se révèle vraiment pauvre et la réalisation oscille entre l'absence totale de rythme et une soudaine frénésie dans l'exécution, si bien que les spectateurs ne savent plus sur quel pied danser. Pour leur part, les interprètes s'agitent avec l'énergie du désespoir.

Texte : André Caron

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