É.-U. 1999. Drame fantastique de Peter Hyams avec Arnold Schwarzenegger, Gabriel Byrne, Robin Tunney. À trois jours de l'an 2000, un détective doit empêcher Satan d'enfanter l'Antéchrist avec une jeune New-yorkaise. Parfum d'apocalypse frelaté. Scénario stupide. Enfilade démesurée d'effets pyrotechniques. Jeu insipide de la vedette.
À trois jours de l'an 2000, un détective doit empêcher Satan d'enfanter l'Antéchrist avec une jeune New-yorkaise. Parfum d'apocalypse frelaté. Scénario stupide. Enfilade démesurée d'effets pyrotechniques. Jeu insipide de la vedette.
Arnold Schwarzenegger effectue un retour au cinéma après une absence de deux ans (depuis BATMAN & ROBIN). Il aurait pu dénicher un projet plus solide que cet absurde salmigondis religieux, composé de régurgitations superstitieuses et forcées sur la croyance au diable. Dégageant un parfum d'apocalypse frelaté qui s'inspire des trois films de la série THE OMEN, le scénario se révèle en effet d'une rare indigence et s'amuse en fait à enfiler une série de scènes d'action spectaculaires, certes, mais totalement inappropriées dans le contexte fantastique de la prémisse (la procréation de l'Antéchrist). Tout en se prenant terriblement au sérieux, le réalisateur sombre progressivement dans une illustration grossière, sans aucune nuance. Techniquement au point, sa mise en scène se complaît cependant pompeusement dans une brochette d'effets pyrotechniques démesurés qui frappent l'écran avec la subtilité d'un tremblement de terre. Il n'y a rien de positif à retirer de cette expérience navrante, surtout pas le jeu insipide de la vedette.
Texte : André Caron