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La Dilettante

Fr. 1999. Comédie dramatique de Pascal Thomas avec Catherine Frot, Barbara Schulz, Sébastien Cotterot. Fuyant sa vie monotone en Suisse, une femme mûre revient seule et sans ressources à Paris, où elle brille pourtant dans divers boulots. Charme vieillot. Mélange de scènes hilarantes et caustiques. Invraisemblances assumées. Réalisation un peu arythmique. Jeu exquis de C. Frot.

Général
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La Dilettante (La Dilettante)

Général Général

Fr. 1999. Comédie dramatique de Pascal Thomas avec Catherine Frot, Barbara Schulz, Sébastien Cotterot.

Fuyant sa vie monotone en Suisse, une femme mûre revient seule et sans ressources à Paris, où elle brille pourtant dans divers boulots. Charme vieillot. Mélange de scènes hilarantes et caustiques. Invraisemblances assumées. Réalisation un peu arythmique. Jeu exquis de C. Frot.

Année :
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Remstar
Lasse de sa vie trop tranquille en Suisse, Pierrette Dumortier débarque seule et sans ressources chez son fils, qui vit en banlieue de Paris, et tente de renouer avec sa fille. Par un curieux concours de circonstances, elle obtient un poste d'institutrice dans un lycée, où elle réussit à conquérir une classe difficile. Peu après, elle s'attaque avec succès à d'autres boulots, notamment auprès d'un prêtre médiatique et d'un antiquaire, avec lequel elle aura une liaison. Or, ce dernier l'amène à son insu à arnaquer une vieille dame riche. Pierrette est alors incarcérée en attendant de subir un procès.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pascal Thomas a, toute sa carrière durant, bricolé de petits films sans prétention, souvent remplis d'humour et misant sur le comique d'observation. Après une disette de quelques années, il récidive avec l'aide de Jacques Lourcelles au scénario et aux dialogues (brillants, surtout dans les nombreuses scènes à deux personnages) en nous racontant cette histoire charmante au ton vieillot, qui se perd parfois en hésitations ou en circonvolutions, mais se rattrape avec certains raccourcis. Assumant pleinement les invraisemblances qui parsèment le récit, les auteurs préfèrent jouer sur un double registre, faisant habilement alterner dans un premier temps des séquences hilarantes et, dans un second temps, des moments plus caustiques, voire dramatiques. Ce qui nous vaut une réalisation pas toujours fluide, mais parfois surprenante. Bien soutenu par la qualité relevée des nombreux rôles secondaires, le jeu tout simplement exquis de Catherine Frot, campant une sorte de Buster Keaton féminin (le slapstick en moins), emporte la mise. Difficile de bouder son plaisir devant ce divertissement intelligent et sensible.

Texte : Jean Beaulieu

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