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La Débandade

Fr. 1999. Comédie de moeurs de Claude Berri avec Claude Berri, Fanny Ardant, Claude Brasseur. Un commissaire-priseur sexagénaire explore divers moyens pour régler de récents problèmes d'érection. Scénario aux effets répétitifs se perdant dans des thèmes rebattus. Humour déficient. Mise en scène assez alerte. Comédiens de talent.

13 ans +
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La Débandade (La Débandade)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1999. Comédie de moeurs de Claude Berri avec Claude Berri, Fanny Ardant, Claude Brasseur.

Un commissaire-priseur sexagénaire explore divers moyens pour régler de récents problèmes d'érection. Scénario aux effets répétitifs se perdant dans des thèmes rebattus. Humour déficient. Mise en scène assez alerte. Comédiens de talent.

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Distributeur :
Lion's Gate
Claude Langmann, commissaire-priseur au début de la soixantaine, est marié depuis quinze ans à Marie, une belle styliste. Toujours amoureux de son épouse, Claude ne peut cependant la satisfaire sexuellement en raison de récents problèmes d'érection. Cette situation ne préoccupe guère Marie, comblée par la tendresse qu'il lui prodigue. Mais le sexagénaire cherche quand même à retrouver sa virilité. Il consulte alors divers spécialistes, suit les conseils de son ami Paul-Edouard, qui lui procure du Viagra, puis tente une aventure avec la jeune stagiaire Agnès.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On a tendance à oublier que Claude Berri (de son vrai nom Claude Langmann, comme le héros de La Débandade), avant sa carrière fructueuse de producteur de longs métrages à succès et de réalisateur de films grand public, a débuté comme cinéaste en tournant des oeuvres à caractère autobiographique fort réussies et originales. Or, tentant de renouer avec le cinéma de ses débuts, Berri s'implique à fond dans cette nouvelle aventure au point de s'attribuer le premier rôle. Mais, en dépit d'une mise en scène assez alerte, il se perd dans une histoire ressassant des thèmes rebattus aux effets répétitifs, surtout dans la deuxième moitié. Chose curieuse, le film atteint ses sommets comiques dans sa partie la plus documentaire, grâce surtout à la prestation pince-sans-rire d'Alain Chabat. Il est, du reste, dommage que le récit baigne à ce point dans un univers phallocrate où le cliché macho ne fait pas toujours dans la nuance. Le résultat est d'autant plus décevant que des comédiens de valeur voient leur talent gaspillé, en particulier une Fanny Ardant sous-utilisée.

Texte : Jean Beaulieu

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