Aust. 1999. Comédie fantaisiste de Pip Karmel avec Rachel Griffiths, David Roberts, Sandy Winton. Une journaliste célibataire est projetée comme par magie dans l'existence de son double, femme au foyer et mère de famille. Variations assez divertissantes mais sans surprises sur des thèmes connus. Rythme maintenu. Interprétation sympathique et nuancée de R. Griffiths.
Une journaliste célibataire est projetée comme par magie dans l'existence de son double, femme au foyer et mère de famille. Variations assez divertissantes mais sans surprises sur des thèmes connus. Rythme maintenu. Interprétation sympathique et nuancée de R. Griffiths.
A l'instar du récent Sliding Doors, ce film s'amuse au jeu des destins parallèles en présentant une héroïne et son double qui vivent chacune une existence différente dictée par des choix opposés. Me Myself and I offre des variations assez divertissantes sur des thèmes connus, en particulier le très populaire dispositif narratif qui consiste à placer un personnage dans les souliers d'un autre et d'observer avec amusement comment il s'adapte à son nouvel environnement et son nouvel entourage. Dans ce cas-ci, l'astuce consiste à analyser les réactions d'une femme de carrière célibataire et indépendante propulsée dans la vie d'une femme au foyer, mariée et mère de famille. On ne peut pas dire que l'auteure fasse preuve d'une grande imagination, ni d'une grande subtilité dans son approche du sujet. Réalisé avec une certaine énergie, l'ensemble se laisse voir sans ennui, mais ne réserve aucune surprise et ne bouleverse aucune des conventions admises de la comédie sentimentale. Rachel Griffiths offre une performance sentie et parfois pleine de verve comique, avec ici et là quelques contours dramatiques bien amenés.
Texte : Martin Girard