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L'Empereur et l'assassin (Jing Ke Ci Qin Wang)

Chin. 1999. Drame historique de Chen Kaige avec Li Xuejian, Gong Li, Zhang Fengyi. Au IIIe siècle avant J.-C., le roi de Qin est obsédé par le désir d'unifier les sept royaumes de Chine malgré la résistance farouche de ceux-ci. Projet épique aux moyens considérables. Récit complexe et dispersé. Séquences de combats admirables. Réalisation plutôt lourde. Jeu nuancé de Gong Li.

13 ans +
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L'Empereur et l'assassin (Jing Ke Ci Qin Wang)

13 ans + 13 ans +

Chin. 1999. Drame historique de Chen Kaige avec Li Xuejian, Gong Li, Zhang Fengyi.

Au IIIe siècle avant J.-C., le roi de Qin est obsédé par le désir d'unifier les sept royaumes de Chine malgré la résistance farouche de ceux-ci. Projet épique aux moyens considérables. Récit complexe et dispersé. Séquences de combats admirables. Réalisation plutôt lourde. Jeu nuancé de Gong Li.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Blackwatch
Interprètes :
Au IIIe siècle avant J.-C., le roi de Qin, Ying Zheng, est obsédé par le désir d'unifier les sept royaumes de Chine, malgré la résistance farouche de ceux-ci. Après le carnage au Han, la concubine du roi, Dame Zhao, lui propose de séduire le prince de l'état du Yan pour le forcer à envoyer un assassin contre lui, donnant ainsi à Ying le prétexte d'envahir le Yan sans effusion de sang. Mais la cruauté et la démence du roi horrifient Dame Zhao qui convainc le tueur Jing Ke d'éliminer le futur empereur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Disposant de moyens considérables, le réalisateur Chen Kaige s'est lancé dans une entreprise épique à l'ampleur gigantesque. Quelques films se sont déjà penchés sur les exploits légendaires du premier empereur de Chine (célèbre pour avoir érigé la première muraille et pour sa tombe renfermant des milliers de soldats en terre cuite), mais aucun projet n'a atteint l'envergure de celui-ci. Les séquences de combats profitent admirablement des effets numériques qui reconstituent à l'écran l'impact d'une armée forte de 250 000 guerriers. La direction artistique est d'une étonnante richesse et la photographie un ravissement pour l'?il, mais le scénario se perd dans plusieurs intrigues qui se dispersent dans cinq chapitres d'inégale valeur. La complexité du récit engendre une certaine confusion qui dilue l'intérêt du spectateur, déjà mis à rude épreuve par la lourdeur de la réalisation. Le film hésite entre l'évocation intimiste des liens entre les personnages et la portée spectaculaire du propos guerrier. Si Gong Li offre une interprétation nuancée, le reste de la distribution verse parfois dans la caricature.

Texte : André Caron

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