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L'Amour à trois temps (Three to Tango)

É.-U. 1999. Comédie sentimentale de Damon Santostefano avec Matthew Perry, Neve Campbell, Dylan McDermott. Un homme d'affaires confie la surveillance de sa maîtresse à un architecte qu'il prend par erreur pour un gay. Romance légère rappelant les comédies des années 1950 et 1960. Grosses ficelles habituelles. Rythme assez bien troussé. Bons comédiens.

Général
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L'Amour à trois temps (Three to Tango)

Général Général

É.-U. 1999. Comédie sentimentale de Damon Santostefano avec Matthew Perry, Neve Campbell, Dylan McDermott.

Un homme d'affaires confie la surveillance de sa maîtresse à un architecte qu'il prend par erreur pour un gay. Romance légère rappelant les comédies des années 1950 et 1960. Grosses ficelles habituelles. Rythme assez bien troussé. Bons comédiens.

Craignant que sa maîtresse Amy ne le trompe avec un joueur de football, l'homme d'affaires Charles Newman demande au jeune architecte Oscar, dont il est le client potentiel le plus important, de surveiller la jeune artiste lors du vernissage de ses oeuvres. En raison d'un malentendu, Charles est persuadé qu'Oscar est homosexuel, mais rien n'est plus faux. D'ailleurs, ce dernier s'éprend immédiatement d'Amy, laquelle croit aussi qu'il est gay. Mais, afin de s'attirer les bonnes grâces de Charles, Oscar est bien obligé de continuer à jouer le jeu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Surfant sur le filon indémodable des bluettes sucrées, dont l'exemple type de l'été serait NOTTING HILL, Hollywood produit encore une histoire à l'eau de rose formatée au millimètre près pour plaire au plus grand nombre et, plus particulièrement, à un public féminin. Légère tout en se voulant spirituelle, cette romance d'un autre âge n'est pas sans rappeler les comédies sentimentales des années 1950 et 60, dans lesquelles l'amour ne peut que triompher de toutes les épreuves. Reprenant donc les grosses ficelles américaines du genre, l'intrigue est construite dans les règles de l'art, accumulant complications et quiproquos peu vraisemblables les uns après les autres, le tout sur un rythme suffisamment bien troussé. Si la mise en scène ne démontre guère plus d'originalité que le reste, fort heureusement, Matthew Perry n'en remet pas trop dans sa caractérisation (obligée par les événements) d'un gay, alors que ses partenaires s'adaptent convenablement au ton du récit.

Texte : Christian Depoorter

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