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L'Affaire Thomas Crown (The Thomas Crown Affair)

É.-U. 1999. Drame policier de John McTiernan avec Pierce Brosnan, Rene Russo, Denis Leary. Une investigatrice d'une compagnie d'assurances cherche à piéger un millionnaire qui a volé une toile de maître juste pour le plaisir de la chose. Remake d'un film de 1968. Ensemble captivant bien que parfois superficiel. Réalisation élégante. Interprétation assurée.

Général
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L'Affaire Thomas Crown (The Thomas Crown Affair)

Général Général

É.-U. 1999. Drame policier de John McTiernan avec Pierce Brosnan, Rene Russo, Denis Leary.

Une investigatrice d'une compagnie d'assurances cherche à piéger un millionnaire qui a volé une toile de maître juste pour le plaisir de la chose. Remake d'un film de 1968. Ensemble captivant bien que parfois superficiel. Réalisation élégante. Interprétation assurée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Leslie Dixon
Kurt Wimmer
D'après l'oeuvre de Alan Trustman
Photographie :
Musique :
Montage :
Thomas Crown, un homme d'affaires millionnaire, vole dans un musée new-yorkais un tableau de Monet d'une valeur de 100 millions de dollars, juste pour le plaisir de la chose. Envoyée par sa compagnie d'assurances, la déterminée Catherine Banning a tôt fait de suspecter le suave millionnaire. Elle aborde donc ce dernier en lui disant sans détour qu'elle sait que c'est lui le voleur du tableau. Jouant alors au chat et à la souris, les deux adversaires en viennent à tomber amoureux l'un de l'autre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans le film réalisé en 1968 par Norman Jewison, Thomas Crown est un millionnaire de Boston qui organise le vol d'une banque. Dans ce remake, il s'empare d'une toile de maître, prenant pour cible non pas l'argent des petits épargnants, mais l'élitiste marché de l'art. Un geste fort avisé pour conserver la sympathie du public dans le contexte économique actuel. Au surplus, une référence picturale célèbre donne lieu à une amusante astuce lors d'une séquence fort réussie. Par ailleurs le scénario, qui évoque celui du récent ENTRAPMENT, développe davantage que dans le film de 1968 la psychologie des protagonistes, toujours dotés d'une forte personnalité, mais se révélant ici incapables de tout engagement sentimental. Ce qui rend leur affrontement encore plus captivant, bien que certains aspects de leur romance apparaissent fort superficiels. Reconnu pour ses films d'action spectaculaires, John McTiernan fait montre de son efficacité coutumière, mais au sein d'une mise en scène d'une étonnante élégance. P. Brosnan et R. Russo succèdent avec aisance à Steve McQueen et Faye Dunaway.

Texte : Louis-Paul Rioux

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