Go to main content
5

Jakob le menteur (Jakob the Liar)

É.-U. 1999. Drame social de Peter Kassovitz avec Robin Williams, Alan Arkin, Bob Balaban. En 1944, afin de redonner espoir à ses amis du ghetto, un Juif prétend posséder une radio qui annonce la victoire des Russes. Adaptation soignée du roman de Jurek Becker. Illustration précise mais conventionnelle. Tendance mélodramatique. R. Williams égal à lui-même.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
5

Jakob le menteur (Jakob the Liar)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1999. Drame social de Peter Kassovitz avec Robin Williams, Alan Arkin, Bob Balaban.

En 1944, afin de redonner espoir à ses amis du ghetto, un Juif prétend posséder une radio qui annonce la victoire des Russes. Adaptation soignée du roman de Jurek Becker. Illustration précise mais conventionnelle. Tendance mélodramatique. R. Williams égal à lui-même.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
En 1944, dans un ghetto juif, Jakob Heym se retrouve avec un vrai et un faux secret: il cache vraiment une fillette, Lina, qui s'est enfuie d'un train de Juifs, mais il ne possède pas de radio clandestine. Pourtant, toute la communauté du ghetto est convaincue qu'il dissimule un récepteur pour capter les nouvelles de l'avance des Russes sur les Allemands. Pour protéger Lina et donner un peu d'espoir à ses amis, Jakob continue d'entretenir de fausses rumeurs, au grand dam des Nazis qui recherchent activement l'appareil inexistant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la foulée de SCHINDLER'S LIST et de LA VIE EST BELLE, ce film n'offre rien de nouveau sur les ghettos et les camps de concentration nazis, si ce n'est une illustration assez précise de l'organisation de la vie d'une petite communauté juive confrontée à l'isolement et au désespoir. Le film de Peter Kassovitz ne parvient surtout pas à éclipser celui de Frank Beyer, qui avait déjà adapté en 1975 le roman de Jurek Becker, d'après un scénario de ce dernier. Alors que l'auteur restait fidèle à la profonde tristesse de son sujet, Kassovitz ne résiste pas au "happy end" à l'américaine et n'évite pas une tendance mélodramatique en greffant à l'histoire l'artifice de la petite orpheline démunie. Visuellement, la réalisation est convenable mais conventionnelle, bien que la direction artistique soit particulièrement soignée. En fait, c'est le jeu d'ensemble des interprètes qui sauve le projet d'un ennui certain. Ils font tous preuve d'une urgence que le film cherche en vain à évoquer. Armin Mueller-Stahl pique au vif par son élégante retenue, alors que Robin Williams se contente d'être égal à lui-même.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3