Inspecteur Gadget (Inspector Gadget)

Name: Inspecteur Gadget
Director: David Kellogg
Genre: Comédie fantaisiste
Duration: 78 min.

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de David Kellogg avec Matthew Broderick, Rupert Everett, Joely Fisher. Un agent de sécurité transformé en cyborg truffé de gadgets affronte un savant fou. Adaptation maladroite d'un dessin animé. Scénario débile. Montage confus et incohérent. Interprétation accessoire.

Inspecteur Gadget (Inspector Gadget)

Général

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de David Kellogg avec Matthew Broderick, Rupert Everett, Joely Fisher.

Un agent de sécurité transformé en cyborg truffé de gadgets affronte un savant fou. Adaptation maladroite d'un dessin animé. Scénario débile. Montage confus et incohérent. Interprétation accessoire.

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Genre :

Comédie fantaisiste

Année :

1999

Durée :

78 min.

Réalisation :

David Kellogg

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Buena Vista

Interprètes :

Matthew Broderick
Rupert Everett
Joely Fisher

L'agent de sécurité John Brown est amoureux de Brenda Bradford, une génie de la robotique. Lorsque le père de Brenda, un chercheur, se fait cambrioler par son rival, le diabolique Claw, John prend en chasse le malfaiteur mais est gravement blessé dans la poursuite. Émue par le geste de John, Brenda le transforme en cyborg truffé de gadgets, un projet qu'elle caressait depuis longtemps. Une fois apte à contrôler son nouveau corps, John peut affronter le redoutable savant fou.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation maladroite du populaire dessin animé ressemble étrangement à un mauvais «remake» pour enfants de ROBOCOP, qu'on aurait situé dans le milieu policier de DRAGNET avec en vedette le personnage naïf d'EDWARD SCISSORHANDS. C'est dire combien ce produit dérivé relève autant du copier/coller des programmes d'ordinateur dans la création de son scénario débile que d'un taylorisme cinématographique dont on aurait perdu le contrôle en cours de tournage. De sérieux problèmes de continuité et d'incohérence affligent cette comédie infantile, qui laissera d'ailleurs plus d'un bambin interloqué devant l'indigence de l'intrigue et la surprenante cruauté de certains passages. L'ensemble souffre en plus d'un montage confus et d'une réalisation sans imagination. Voilà les véritables crimes commis contre cet Inspecteur Gadget dont la plupart des supposés gags tombent à plat. Dans ce contexte de dérapage généralisé, l'interprétation devient accessoire. Ce produit de série sorti des usines Disney ira sûrement rejoindre JUDGE DREDD et SUPER MARIO BROS. au firmament des adaptations ratées.

Texte : André Caron

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