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Guenièvre (Guinevere)

É.-U. 1999. Drame psychologique de Audrey Wells avec Sarah Polley, Stephen Rea, Jean Smart. Éprise d'un photographe d'âge mûr, une femme de vingt ans issue d'une famille aisée décide de s'installer chez lui. Relecture moderne du thème de Pygmalion. Réalisation nuancée et sensible. Quelques ruptures de ton. Interprétation juste.

13 ans +
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Guenièvre (Guinevere)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Drame psychologique de Audrey Wells avec Sarah Polley, Stephen Rea, Jean Smart.

Éprise d'un photographe d'âge mûr, une femme de vingt ans issue d'une famille aisée décide de s'installer chez lui. Relecture moderne du thème de Pygmalion. Réalisation nuancée et sensible. Quelques ruptures de ton. Interprétation juste.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Lors des noces de sa soeur, l'étudiante Harper sympathise avec Connie, un photographe engagé pour le mariage. Ce dernier la relance quelques jours plus tard en lui envoyant une photo qu'il a prise d'elle. Touchée par son geste, Harper lui rend visite et décide sur le champ de vivre avec cet homme qui approche de la cinquantaine. Au contact d'une ancienne compagne de Connie, Sarah découvre qu'elle succède à bien d'autres femmes séduites par le photographe. Elle décide malgré tout de poursuivre la relation.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inscrivant dans une tradition qui englobe à la fois PYGMALION et A STAR IS BORN, ce premier film d'Audrey Wells parvient à insuffler une vie nouvelle à cette histoire classique d'homme mûr qui s'emploie à former l'intellect d'une gamine tout en étant épris d'elle. La relation entre cet artiste et sa jeune apprentie n'est d'ailleurs pas à sens unique puisque le pouvoir d'attirance s'exerce des deux côtés, une interdépendance que la réalisatrice s'applique à décrire avec nuance et sensibilité. Après une ouverture d'une beauté saisissante et une incursion fascinante dans l'univers de la jeune femme, la cinéaste n'évite toutefois pas les lieux communs de ce genre de récit. Ainsi, les dernières scènes détonnent par leur caractère fantaisiste et invraisemblable. Même si l'intention poétique peut sembler louable, cette soudaine apologie du mâle agonisant tranche considérablement avec le reste du film. Cependant, l'oeuvre profite d'une superbe photographie, d'un rythme posé et d'un climat musical particulier. Les deux vedettes offrent une interprétation juste et crédible, alors que Jean Smart s'impose en mère dominatrice.

Texte : André Caron

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