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Gangsters, sexe et karaoké (Love, Honour & Obey)

G.-B. 1999. Comédie policière de Dominic Anciano, Ray Burdis avec Jonny Lee Miller, Ray Winstone, Jude Law. Dans le milieu de la petite pègre londonienne, un jeune homme ambitieux en quête d'action provoque une guerre de gangs. Récit longuet à la violence convenue. Quelques situations loufoques. Personnages hauts en couleur. Mise en scène statique. Interprètes enjoués.

13 ans + (violence)
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Gangsters, sexe et karaoké (Love, Honour & Obey)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

G.-B. 1999. Comédie policière de Dominic Anciano, Ray Burdis avec Jonny Lee Miller, Ray Winstone, Jude Law.

Dans le milieu de la petite pègre londonienne, un jeune homme ambitieux en quête d'action provoque une guerre de gangs. Récit longuet à la violence convenue. Quelques situations loufoques. Personnages hauts en couleur. Mise en scène statique. Interprètes enjoués.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Jonny en a marre de son boulot minable de coursier à Londres. Il envie son ami d'enfance Jude, le neveu du gangster Ray Kreed, qui contrôle tout le nord de la ville. Jude accepte donc de présenter Jonny au caïd, qui décide de le prendre à l'essai. Propriétaire d'un bar karaoké, Ray est sur le point d'épouser Sadie, une actrice qui joue dans des soaps. Par ailleurs, Burdis, un membre du gang, connaît des problèmes d'impuissance, ce qui mine son mariage avec Kathy. Peu impressionné par ces tribulations familiales, Jonny veut passer à l'action et faire sa marque. Il provoque alors un conflit avec le gang de Sean, qui a la mainmise sur le sud de Londres, et devient l'ennemi juré du lieutenant de ce dernier, l'impulsif Matthew.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis le succès de Lock, Stock and Two Smoking Barrels et de Snatch, les comédies noires britanniques sur la petite pègre londonienne semblent être à la mode. Malheureusement, Love, Honour & Obey ne fait pas le poids face à l'énergie débordante, au jouissif sens du rythme et au délirant esprit d'invention stylistique et scénaristique de Guy Ritchie. Plusieurs éléments incongrus viennent carrément déstabiliser la structure du film plutôt que de la ponctuer: monologues à la caméra par le personnage de Jonny déguisé en clown (fantaisie qui agace plutôt que de piquer la curiosité), cartons noirs marquant des ellipses de façon malhabile, mise en scène trop statique et assez conventionnelle, etc. Par conséquent, les développements de l'intrigue traînent sérieusement en longueur et finissent par nous désintéresser. Quant au climat de violence, il impressionne peu et ne parvient pas à produire l'effet de détachement caricatural auquel nous ont habitué ce genre de films. Restent un certain sens de l'ironie, quelques situations loufoques et une panoplie de personnages hauts en couleur, assez bien rendus par de bons interprètes qui ont eu toute latitude pour improviser sur le plateau.

Texte : Claire Valade

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