É.-U. 1999. Comédie de Mark Waters avec Monica Potter, Freddie Prinze Jr., Shalom Harlow. Une jeune femme croit avoir été témoin d'un meurtre commis par un séduisant voisin dont elle est amoureuse. Mélange artificiel et prévisible de romance fleur bleue et de comédie policière. Quelques gags vulgaires déplacés. Réalisation et interprétation vivantes mais superficielles.
Une jeune femme croit avoir été témoin d'un meurtre commis par un séduisant voisin dont elle est amoureuse. Mélange artificiel et prévisible de romance fleur bleue et de comédie policière. Quelques gags vulgaires déplacés. Réalisation et interprétation vivantes mais superficielles.
Visiblement conçu pour satisfaire les fantasmes candides des jeunes adolescentes qui rêvent au prince charmant en feuilletant les magazines de mode, HEAD OVER HEELS se présente au début comme une comédie sentimentale tout ce qu'il y a de plus prévisible. Le thème de la transformation de l'héroïne réservée en vamp sexy semble être au coeur de cette histoire fleur bleue jusqu'au moment où le scénario négocie abruptement un détour du côté de REAR WINDOW. Mais même après ce coup de théâtre, l'intrigue continue à se cantonner dans un traitement léger et rose bonbon d'une banalité confondante. Au fil de ces péripéties puériles viennent se glisser quelques situations comiques à saveur scatologique qui apparaissent déplacées. Ces gags incroyablement vulgaires en disent long sur le peu de confiance des auteurs dans l'intelligence du jeune public auquel ils s'adressent. Vivante et colorée, la réalisation n'en demeure pas moins très superficielle, à l'instar de l'interprétation.
Texte : Martin Girard