É.-U. 1999. Comédie policière de Les Mayfield avec Martin Lawrence, Luke Wilson, Peter Greene. Un voleur de race noire se fait passer pour un détective afin de récupérer un diamant caché par mégarde dans un poste de police. Situations éculées et ennuyeuses. Gags simplistes. Réalisation routinière. Style incongru de la vedette.
Un voleur de race noire se fait passer pour un détective afin de récupérer un diamant caché par mégarde dans un poste de police. Situations éculées et ennuyeuses. Gags simplistes. Réalisation routinière. Style incongru de la vedette.
Il est bien difficile de comprendre pourquoi un film aussi simpliste a pu nécessiter la présence de trois scénaristes, alors que la trame narrative ne fait que reprendre des situations éculées déjà exploitées avec plus de succès dans THE HOT ROCK (1972), 48 Hrs. ou BEVERLY HILLS COP. BLUE STREAK s'avère avant tout un véhicule pour lancer la carrière solo de Martin Lawrence, un comique noir aperçu récemment aux côtés d'Eddy Murphy dans LIFE. Malheureusement, la verve comique de Lawrence ne fait pas long feu. Ses gags sont rapidement court-circuités par l'invraisemblance des situations et l'incongruité de son style avec ce genre de film. Il ressemble à un poisson hors de l'eau qui s'agite inutilement avant de trépasser. La progression de l'action arrête subitement à plusieurs reprises et la comédie cède le pas à l'ennui, malgré une réalisation de métier et des effets pyrotechniques bien troussés. La routine s'installe et la musique se révèle étrangement inappropriée. Les interprètes font de leur mieux avec des personnages stéréotypés à outrance.
Texte : André Caron