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En face

Fr. 1999. Drame de moeurs de Mathias Ledoux avec Jean-Hugues Anglade, Clotilde Courau, Christine Boisson. Un jeune couple en amour mais fauché reçoit en héritage l'hôtel particulier de son mystérieux voisin d'en face. Récit assez tordu à base de voyeurisme. Thriller aux effets mal dosés. Définition et évolution des personnages pas toujours crédibles. Interprétation décevante.

13 ans +
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En face (En face)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1999. Drame de moeurs de Mathias Ledoux avec Jean-Hugues Anglade, Clotilde Courau, Christine Boisson.

Un jeune couple en amour mais fauché reçoit en héritage l'hôtel particulier de son mystérieux voisin d'en face. Récit assez tordu à base de voyeurisme. Thriller aux effets mal dosés. Définition et évolution des personnages pas toujours crédibles. Interprétation décevante.

Genre :
Année :
Durée :
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Scénario :
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Distributeur :
Motion International
Jean Dorset, un romancier en panne d'inspiration, est marié depuis sept ans avec Michelle, employée chez un fleuriste. Toujours amoureux, le couple a cependant des difficultés à payer le loyer de son appartement à Montmartre. Chance inespérée, leur voisin d'en face Guillemet, un vieux paralytique, leur lègue en héritage son hôtel particulier, à la condition qu'ils gardent sa gouvernante Clémence. Mais bientôt, Jean découvre que Michelle a été filmée par le pervers Guillemet. De plus, l'intrigante Clémence insinue que la jeune femme aurait couché avec le défunt.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Issu de la télévision et du vidéoclip, Mathias Ledoux a également coréalisé en 1991 le très oubliable LES SECRETS PROFESSIONNELS DU DOCTEUR APFELGLÜCK avec Thierry Lhermitte. Pour son premier vrai long métrage, Ledoux met en scène une histoire de moeurs assez tordue qui tourne autour des thèmes du voyeurisme et de la force de l'amour dans le couple. Reprenant scrupuleusement les recettes du thriller, le réalisateur installe assez efficacement une ambiance trouble et menaçante: fusibles qui sautent à tout bout de champ, nuits d'orage, gouvernante austère et mystérieuse, etc. Mais plus le film avance, plus l'intérêt décroît. D'une part, les effets dramatiques deviennent trop appuyés et sombrent même parfois dans le grotesque, sans que l'on sente à aucun moment une volonté de second degré. D'autre part, la définition des personnages et leur évolution n'apparaissent pas toujours très crédibles, ce qui mine l'intensité de certaines scènes. Le talentueux Jean-Hugues Anglade déçoit dans une performance outrée face à une Clotilde Courau qui se dénude à tout propos. Quant à Christine Boisson, elle fait ce qu'elle peut avec un rôle pathétiquement caricatural.

Texte : Louis-Paul Rioux

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