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Double Condamnation (Double Jeopardy)

Samedi 11 Mai à 00:05 | Cinépop

É.-U. 1999. Drame policier de Bruce Beresford avec Ashley Judd, Tommy Lee Jones, Bruce Greenwood. Injustement accusée du meurtre de son mari qui l'a piégée, une femme cherche à se venger. Scénario à numéros. Situations prévisibles. Personnages stéréotypés. Réalisation conventionnelle. Bonne présence d'A. Judd.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Double Condamnation (Double Jeopardy)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1999. Drame policier de Bruce Beresford avec Ashley Judd, Tommy Lee Jones, Bruce Greenwood.

Injustement accusée du meurtre de son mari qui l'a piégée, une femme cherche à se venger. Scénario à numéros. Situations prévisibles. Personnages stéréotypés. Réalisation conventionnelle. Bonne présence d'A. Judd.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Injustement condamné pour le meurtre de son mari Nick, mystérieusement disparu en mer, Libby Parsons confie la garde de son fils Matty à une amie pendant qu'elle est en prison. En essayant de rejoindre Matty, elle découvre que Nick est toujours vivant et qu'il a tout manigancé. Six ans plus tard, elle obtient sa libération conditionnelle. Tout en cherchant son fils, elle veut la peau de Nick, car selon la loi, elle ne peut être condamnée deux fois pour le même crime. Mais le policier Travis Lehman se lance à ses trousses car elle a échappé à sa surveillance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce pur produit hollywoodien, dont l'enjeu repose sur une loi manichéenne, il ne viendrait jamais à l'idée des scénaristes ou du réalisateur de permettre à l'héroïne de leur thriller de s'interroger sur les implications morales du geste de vengeance qu'elle s'apprête à poser. Le contraire serait surprenant et, justement, il n'y a aucune surprise dans ce scénario à numéros aux développements prévisibles et aux personnages stéréotypés. Bien sûr, malgré les situations invraisemblables de bon aloi dans ce genre de films, la formule est éprouvée et bien huilée. Même si l'Australien Bruce Beresford est reconnu pour des productions beaucoup plus modestes (DRIVING MISS DAISY, PARADISE ROAD), il possède suffisamment de métier pour réaliser un travail conventionnel avec un désintéressement qui l'honore. Une photographie impeccable et un montage bien rythmé enrobent le film qui culmine cependant dans un final larmoyant et sans saveur. Bien qu'Ashley Judd possède une présence indéniable à l'écran, le vétéran Tommy Lee Jones lui vole la vedette en affichant un "je-m'en-foutisme" des plus réjouissants.

Texte : André Caron

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