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Destinataire inconnu (The Love Letter)

É.-U. 1999. Comédie sentimentale de Peter Ho-sun Chan avec Kate Capshaw, Tom Everett Scott, Ellen DeGeneres. Une lettre d'amour anonyme chamboule la vie tranquille de plusieurs habitants d'une petite ville de Nouvelle-Angleterre. Idée de départ charmante. Développements un peu forcés. Réalisation fade. Interprétation bancale.

Général
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Destinataire inconnu (The Love Letter)

Général Général

É.-U. 1999. Comédie sentimentale de Peter Ho-sun Chan avec Kate Capshaw, Tom Everett Scott, Ellen DeGeneres.

Une lettre d'amour anonyme chamboule la vie tranquille de plusieurs habitants d'une petite ville de Nouvelle-Angleterre. Idée de départ charmante. Développements un peu forcés. Réalisation fade. Interprétation bancale.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Motion International
Dans un petit bled de Nouvelle-Angleterre, Helen MacFarquar, libraire quadragénaire récemment divorcée, découvre une lettre d'amour anonyme et sans destinataire qu'elle estime provenir de son jeune collègue Johnny. Plus tard, celui-ci trouve aussi ces mots d'amour enflammés et les prend à son compte, présumant qu'ils sont l'oeuvre d'Helen. Puis Janet, la gérante de la librairie, tombe à son tour sur le poème d'amour et croit qu'il a été écrit pour elle par le pompier de la localité, George, secrètement épris d'Helen.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À partir d'un scénario de départ qui n'est pas sans rappeler celui du CORBEAU d'Henri-Georges Clouzot, les auteurs ont tissé de charmantes petites histoires sentimentales entrecroisées ayant pour décor une pittoresque bourgade côtière du Massachusetts. Malheureusement, en dépit d'un début prometteur, certains développements forcés (alignant quiproquos sur quiproquos), des répliques manquant souvent de saveur et une mise en scène particulièrement fade d'un réalisateur originaire de Hong-Kong, tuent dans l'oeuf une bonne partie de l'émotion qu'une équipe de comédiens chevronnés et la scénariste s'évertuent tant bien que mal à dégager. De plus, un tel marivaudage exige un rythme qui fait cruellement défaut à ce film. Si quelques traits font mouche, c'est davantage grâce à l'apport de solides interprètes campant des personnages secondaires que par le jeu, singulièrement dénué de feu et de passion, des comédiens défendant les rôles principaux, en particulier Kate Capshaw, également coproductrice du film.

Texte : Jean Beaulieu

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