Go to main content
7

Des Rats et des lapins (Rats & Rabbits)

Can. 1999. Comédie policière de Lewis Furey avec Carole Laure, Nigel Bennett, Paul Ahmarani. Dans une zone urbaine malfamée, l'assassinat sordide du maire bouleverse l'existence de six personnages excentriques. Adaptation incohérente d'une pièce de George F. Walker. Personnages archi-caricaturaux. Réalisation brouillonne. Montage confus. Interprétation hystérique.

16 ans +
7

Des Rats et des lapins (Rats & Rabbits)

16 ans + 16 ans +

Can. 1999. Comédie policière de Lewis Furey avec Carole Laure, Nigel Bennett, Paul Ahmarani.

Dans une zone urbaine malfamée, l'assassinat sordide du maire bouleverse l'existence de six personnages excentriques. Adaptation incohérente d'une pièce de George F. Walker. Personnages archi-caricaturaux. Réalisation brouillonne. Montage confus. Interprétation hystérique.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Remstar
Producteurs :
Dans une zone urbaine malfamée, l'idiot Petru est témoin de l'assassinat du maire. Il récupère le corps décapité et le ramène au docteur Rocco, son père adoptif, un chirurgien banni du corps médical pour ses transplantations d'organes prélevés sur des sujets toujours vivants. Olga, l'épouse du docteur, est la maîtresse du policier Ralph, qui est chargé de l'enquête. Celui-ci apprend que le maire a été vu pour la dernière fois au cabaret de Rita, une ex-reine du porno. L'enquête est suivie avec un grand intérêt par l'ambitieux reporter Jim, à l'affût d'informations sensationnelles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Compositeur aux idées originales et réputé metteur en scène de spectacles, Lewis Furey a réalisé en 1985 le film NIGHT MAGIC, une fantaisie musicale qui avait reçu un accueil plutôt favorable. Pour son deuxième long métrage, Furey adapte maintenant la pièce de George F. Walker «Beyond Mozambique», mais cette fois, le résultat est désastreux. D'une part, le scénario incohérent va dans toutes les directions, l'humour noir tombe constamment à plat, les scènes sexy apparaissent vulgairement racoleuses et la violence primaire est des plus complaisantes. D'autre part, les personnages, de véritables caricatures sur deux pattes, exaspèrent rapidement le spectateur qui demeurera suprêmement indifférent à leur pitoyable sort de tarés. D'autant plus qu'ils sont incarnés de façon hystérique par des comédiens laissés à eux-mêmes. Il en va de même de la réalisation. La caméra à l'épaule frénétique tourne n'importe comment une suite d'images montées de façon confuse et sans aucun rythme, malgré l'extrême brièveté de la plupart des plans. Furey voulait recréer une esthétique «trash» allant de pair avec un portrait urbain désespéré et nihiliste. Il a surtout démontré avec éclat les limites de son talent.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3