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Corps et âme (Play It to the Bone)

É.-U. 1999. Comédie de moeurs de Ron Shelton avec Antonio Banderas, Woody Harrelson, Lolita Davidovich. Copains depuis des années, deux boxeurs ratés se font conduire par une amie à Las Vegas où ils doivent s'affronter dans un match décisif. Regard satirique peu inspiré sur les attitudes de macho. Humour tombant généralement à plat. Réalisation vigoureuse. Comédiens de talent.

13 ans + (langage vulgaire)
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Corps et âme (Play It to the Bone)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1999. Comédie de moeurs de Ron Shelton avec Antonio Banderas, Woody Harrelson, Lolita Davidovich.

Copains depuis des années, deux boxeurs ratés se font conduire par une amie à Las Vegas où ils doivent s'affronter dans un match décisif. Regard satirique peu inspiré sur les attitudes de macho. Humour tombant généralement à plat. Réalisation vigoureuse. Comédiens de talent.

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Scénario :
Les copains Cesar Dominguez et Vince Boudreau sont deux boxeurs ratés qui vivotent dans un gymnase de Los Angeles. Une chance inespérée s'offre à eux lorsque les pugilistes pressentis pour un important match à Las Vegas sont victimes d'accidents. Le promoteur Joe Domino leur offre alors cinquante mille dollars pour s'affronter dans le ring. Pour les conduire là-bas en voiture, Cesar obtient le concours de sa copine Grace, qui est également l'ancienne petite amie de Vince. En route, celle-ci s'efforce d'encourager les deux futurs adversaires à donner le meilleur d'eux-mêmes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ron Shelton a eu la main heureuse lorsqu'il a misé sur la comédie et le sport dans BULL DURHAM. Hélas, dans ses films suivants (WHITE MEN CAN'T JUMP, TIN CUP), le cinéaste n'a pas vraiment su renouveler la magie de son premier film. Et il n'y parvient pas plus dans PLAY IT TO THE BONE, où il aborde cette fois le milieu de la boxe en posant un regard satirique peu inspiré sur les attitudes de macho. Le scénario prend la forme d'un road-movie qui donne l'occasion à l'auteur de développer les relations un peu tordues entre les deux boxeurs et leur copine. Les dialogues sont truffés de répliques qui se veulent mordantes et ironiques, mais qui tombent généralement à plat, même si les nombreuses idiosyncrasies des personnages peuvent parfois amuser. Le dernier acte du film est constitué d'un long et très violent combat de boxe qui s'éternise sans que le spectateur n'ait jamais aucun doute sur son issue. La réalisation ne manque cependant pas de vigueur et les interprètes font leur possible pour injecter de l'humour et de l'émotion dans leurs performances.

Texte : Martin Girard

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