Can. 1999. Drame de Stephen Reynolds avec Jordan Harvey, Robert Joy, Pete Postlethwaite. Un garçon de neuf ans est hanté par d'étranges apparitions de son père qui est mort dans des circonstances troubles. Scénario lourd et mal construit. Quelques éléments pittoresques. Personnages schématiques. Réalisation appliquée. Interprétation honnête.
Un garçon de neuf ans est hanté par d'étranges apparitions de son père qui est mort dans des circonstances troubles. Scénario lourd et mal construit. Quelques éléments pittoresques. Personnages schématiques. Réalisation appliquée. Interprétation honnête.
L'écrivain canadien Wayne Johnston a lui-même adapté son roman à l'écran et on est en droit de se demander s'il n'aurait pas dû demander l'aide d'un scénariste plus aguerri. Le rythme incertain de l'intrigue et le flou des enjeux dramatiques viennent s'ajouter à la lourdeur des aspects oniriques qui émaillent de façon arbitraire et artificielle ce récit mal construit. Certains éléments ne manquent pas de pittoresque ou de saveur, mais l'ensemble ne parvient jamais à lever. Dans ces conditions, le réalisateur ne peut pas faire de miracles. Il se contente donc d'utiliser les lieux de tournage de façon assez évocatrice et de diriger ses comédiens avec le plus d'application possible. Ces derniers font de leur mieux avec des personnages dessinés de façon schématique et en fin de compte pas très intéressants.
Texte : Martin Girard