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Cédez le passage (Human Traffic)

G.-B. 1999. Comédie dramatique de Justin Kerrigan avec John Simm, Lorraine Pilkington, Shaun Parkes. Cinq jeunes amis exorcisent leurs frustrations quotidiennes en s'éclatant le soir venu dans des raves. Portrait de groupe survitaminé au ton résolument ludique. Enjeux dramatiques banals. Nombreuses touches fantaisistes dans la réalisation. Jeu fantasque des interprètes.

16 ans + (langage vulgaire)
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Cédez le passage (Human Traffic)

16 ans + (langage vulgaire) 16 ans + (langage vulgaire)

G.-B. 1999. Comédie dramatique de Justin Kerrigan avec John Simm, Lorraine Pilkington, Shaun Parkes.

Cinq jeunes amis exorcisent leurs frustrations quotidiennes en s'éclatant le soir venu dans des raves. Portrait de groupe survitaminé au ton résolument ludique. Enjeux dramatiques banals. Nombreuses touches fantaisistes dans la réalisation. Jeu fantasque des interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Cinq jeunes amis qui habitent la ville de Cardiff au Pays de Galles vivent une fin de semaine endiablée, courant les raves et consommant une grande quantité de drogues diverses. Le jeune vendeur Jip confie à Lulu ses inquiétudes face à ses capacités sexuelles. Tout se règle lorsque les deux amis couchent ensemble et s'avouent un amour mutuel. Pendant ce temps, le jaloux et possessif Koop garde à l'oeil sa petite amie Nina, alors que le petit vendeur de drogues Moff se retrouve de son côté seul et plutôt désemparé, après s'être bien éclaté au cours d'une folle nuit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisateur dans la vingtaine, Justin Kerrigan trace le portrait survitaminé d'un groupe de jeunes de sa génération qui exorcisent leurs frustrations quotidiennes en se livrant à de folles virées nocturnes dans les raves. Marchant sur les brisées du Danny Boyle de TRAINSPOTTING, l'auteur cherche à exprimer le style de vie éclaté de ses personnages à travers une imagerie fantasmatique au ton résolument ludique. Il va sans dire que ce traitement fantaisiste s'accorde bien avec l'état d'esprit des protagonistes, altéré par les drogues plus souvent qu'autrement. Pour énergique et coloré que soit le résultat, le scénario n'en demeure pas moins très mince et, à l'arrivée, on se rend bien compte que le cinéaste n'avait vraiment pas grand chose à dire sur la culture des «clubbers». Surtout que les rares enjeux dramatiques qu'il propose s'avèrent d'une rare banalité, du genre: Jip parviendra-t-il à surmonter son impuissance? Koop va-t-il piquer une crise parce que sa petite amie Nina bavarde avec d'autres garçons? Visiblement encouragés par le réalisateur, les interprètes en remettent allègrement dans des performances fantasques qui frôlent parfois l'hystérie.

Texte : Martin Girard

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