Go to main content
5

But I'm a Cheerleader

É.-U. 1999. Comédie satirique de Jamie Babbit avec Natasha Lyonne, Clea DuVall, Cathy Moriarty. Soupçonnée par ses parents d'être lesbienne, une adolescente est envoyée dans un camp de rééducation où elle s'entiche d'une belle garçonne. Satire amusante mais superficielle. Traitement caricatural. Personnages peu développés. Illustration criarde. Interprétation dans le ton voulu.

13 ans +
5

But I'm a Cheerleader (But I'm a Cheerleader)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Comédie satirique de Jamie Babbit avec Natasha Lyonne, Clea DuVall, Cathy Moriarty.

Soupçonnée par ses parents d'être lesbienne, une adolescente est envoyée dans un camp de rééducation où elle s'entiche d'une belle garçonne. Satire amusante mais superficielle. Traitement caricatural. Personnages peu développés. Illustration criarde. Interprétation dans le ton voulu.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Lion's Gate
Meneuse de claque pour l'équipe de football de son high school, Megan est également la petite amie d'un des joueurs. Pourtant, ses parents la suspectent d'être lesbienne. Ils décident alors de l'envoyer à True Directions, un camp de rééducation où les jeunes gais et lesbiennes apprennent à devenir de «vrais hétérosexuels». Sous la férule de l'homophobe directrice Mary Brown, Megan suit docilement le programme sans se sentir concernée. Mais ses certitudes sont ébranlées lorsqu'elle tombe amoureuse de Graham, une ténébreuse et jolie garçonne au c'ur de rebelle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sorte de croisement inusité entre l'univers kitsch et outrancier de John Waters et celui des comédies plus chastes et fantaisistes que Walt Disney produisait dans les années 1960, But I'm a Cheerleader offre une satire amusante mais superficielle. La critique qu'on y fait des camps de «rééducation» pour jeunes homosexuels (un type d'institution qui existe vraiment chez nos voisins du Sud) aurait été mieux servie par un scénario plus étoffé et des personnages moins unidimensionnels. L'aspect trop caricatural de l'ensemble appauvrit la nature satirique de l'humour qui tombe alors dans la facilité. Les maladresses techniques de la production n'arrangent pas les choses: la mise en scène et le montage souffrent de quelques lourdeurs et la modestie du budget affecte grandement la qualité du mixage sonore et de la cinématographie. Seule la direction artistique d'un style criard rend bien la vision des auteurs. L'interprétation demeure dans le ton voulu malgré la diversité des approches: Cathy Moriarty et les autres acteurs de soutien font dans le burlesque mais les deux actrices principales ont un jeu plus sobre qui les rend attachantes.

Texte : Johanne Larue

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3