Go to main content
4

Zonzon

Fr. 1998. Drame social de Laurent Bouhnik avec Pascal Greggory, Gaël Morel, Jamel Debbouze. Trois détenus issus de milieux différents en viennent à cohabiter dans une même cellule de prison. Traitement stylisé d'un sujet connu. Aspects documentaires non négligeables. Réalisation nerveuse. Envolées oniriques assez touchantes. Interprétation contrastée.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
4

Zonzon (Zonzon)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

Fr. 1998. Drame social de Laurent Bouhnik avec Pascal Greggory, Gaël Morel, Jamel Debbouze.

Trois détenus issus de milieux différents en viennent à cohabiter dans une même cellule de prison. Traitement stylisé d'un sujet connu. Aspects documentaires non négligeables. Réalisation nerveuse. Envolées oniriques assez touchantes. Interprétation contrastée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Motion International
En argot, «zonzon» désigne la prison. Dans une même cellule, sont réunis trois détenus issus de milieux différents. Arnaud, un jeune étudiant bourgeois arrêté pour trafic de drogue, clame son innocence et espère être libéré bientôt. L'exubérant Kader, un beur habitué de la zonzon, purge une peine de deux ans. Enfin, le rebelle Francky a été condamné à dix ans pour un braquage au cours duquel son complice Rico a tué un vigile. Le drame éclate lorsque Francky apprend que sa femme Christine a une liaison avec Rico, qui a obtenu sa libération pour bonne conduite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce deuxième film de Laurent Bouhnik (après SÉLECT HÔTEL, inédit au Québec) est l'adaptation d'une pièce de théâtre dont l'un des auteurs, Patrick de Lassagne, a déjà été incarcéré. Ce qui explique le caractère très réaliste de certaines scènes, de même que le recours à des expressions connues des seuls détenus. Comme dans tout drame carcéral, on retrouve les magouilles entre prisonniers, les trahisons grandes et petites, la tension sexuelle née de la privation, sans oublier le gardien sadique. Mais dans l'ensemble, les auteurs ont su éviter le manichéisme facile. Et si l'ambiance est d'une grande dureté, accentuée par une réalisation vigoureuse et un montage nerveux, le recours aux images violentes demeure plutôt mesuré. De plus, le tournage en studio permet des mouvements de caméra complexes dans un décor subtilement stylisé. En outre, le récit bouscule allégrement la chronologie des événements et comporte des envolées oniriques assez touchantes. Pascal Greggory impose une forte présence, qui contraste avec la fragilité de Gaël Morel. Mais Jamel Debbouze leur vole parfois la vedette avec ses tirades comiques qui détendent pour un temps l'atmosphère.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3