Go to main content
Default image
5

Voleur de vie

Fr. 1998. Drame psychologique de Yves Angelo avec Emmanuelle Béart, Sandrine Bonnaire, André Dussollier. La relation entre une jeune enseignante aux moeurs légères et sa soeur qui mène une existence austère. Adaptation froide et esthétisante d'un roman de Steinunn Sigurdardottir. Manque de profondeur. Belle photographie. Jeu prenant de S. Bonnaire.

13 ans +
5

Voleur de vie (Voleur de vie)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1998. Drame psychologique de Yves Angelo avec Emmanuelle Béart, Sandrine Bonnaire, André Dussollier.

La relation entre une jeune enseignante aux moeurs légères et sa soeur qui mène une existence austère. Adaptation froide et esthétisante d'un roman de Steinunn Sigurdardottir. Manque de profondeur. Belle photographie. Jeu prenant de S. Bonnaire.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Lion's Gate
Alda, enseignante dans un lycée, habite avec sa soeur aînée Olga et la fille de celle-ci, Sigga, dans un village au bord de la mer. Elle a de multiples aventures avec des hommes qui passent dans sa vie sans laisser de souvenir. Après le suicide d'un de ses amants, elle séduit Yann, un nouveau collègue. Olga, pour sa part, n'a plus aucun contact avec les hommes. Depuis la naissance de sa fille, elle ne sort plus de la maison et tisse des paniers pour Jakob, qui la courtise discrètement. Puis un jour, elle tombe gravement malade...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation d'un roman d'un auteur islandais se donne de grands airs pensifs et graves à la manière d'un drame bergmanien. Le climat troublant et froid où érotisme et morbidité se côtoient allègrement est agrémenté de lourds symboles et de répliques creuses sur la vie, la mort, l'amour, le souvenir, les liens du sang, le passage du temps, etc. Yves Angelo, un ancien directeur de la photographie, possède un sens marqué du cadrage et de la lumière. Mais son film est crispé, sec et vide comme une belle coquille qui se craquelle lentement sous le poids de l'ennui et de la prétention. Les personnages vivent des drames sourds et profonds, mais le spectateur n'a jamais accès à leurs sentiments, à leurs angoisses ou à leurs passions. On doit tout de même admettre qu'à défaut d'être émouvant, le film demeure impressionnant sur le plan esthétique. De plus, Sandrine Bonnaire livre une très belle interprétation dans le rôle d'une femme qui souffre en silence. Emmanuelle Béart demeure quant à elle impénétrable, mais elle a sans doute suivi les instructions du réalisateur.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3