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Une Nuit au Roxbury (A Night at the Roxbury)

É.-U. 1998. Comédie satirique de John Fortenberry avec Will Ferrell, Chris Kattan, Molly Shannon. Deux nigauds réussissent à s'introduire parmi les intimes du propriétaire d'une discothèque huppée de Los Angeles. Produit de série basé sur un sketch de "Saturday Night Live". Absence totale de mise en scène. Accumulation de clichés. Jeu effervescent des vedettes.

Général
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Une Nuit au Roxbury (A Night at the Roxbury)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie satirique de John Fortenberry avec Will Ferrell, Chris Kattan, Molly Shannon.

Deux nigauds réussissent à s'introduire parmi les intimes du propriétaire d'une discothèque huppée de Los Angeles. Produit de série basé sur un sketch de "Saturday Night Live". Absence totale de mise en scène. Accumulation de clichés. Jeu effervescent des vedettes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
La nuit, les deux nigauds Steve et Doug Bubati courent les discothèques de Los Angeles en s'aliénant toutes les femmes avec leurs simagrées pseudo-viriles et leur ineptie congénitale. Le jour, ils travaillent dans la boutique de fleurs en plastique de leur père abusif. Cependant, les deux frères rêvent d'ouvrir leur propre club modelé sur le Roxbury, la boîte la plus huppée de la ville. Ils réussissent à s'introduire dans le cercle intime du propriétaire de l'endroit qui leur offre une chance de réussir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le filon qu'offre Saturday Night Live s'atténue au fur et à mesure que de nouveaux films emploient des vedettes ou s'inspirent des sketches issus de cette série télévisée populaire. Si les dernières productions (It's Pat, Stuart Saves His Family, The Wedding Singer et Blues Brothers 2000) ont rapidement sombré dans l'oubli, A Night at the Roxbury atteint vraiment le fond du baril. Le manque flagrant d'imagination dans le scénario et dans le développement des personnages n'a d'égal que l'absence totale de mise en scène. Cette comédie bassement mercantile épuise rapidement les quelques effets comiques qui proviennent du sketch original pour accumuler à outrance les clichés sur les imbéciles heureux, nés dans des familles dysfonctionnelles, mais qui parviennent tout de même à réussir malgré eux dans la vie. Ici, la parodie se limite à plagier plan par plan des scènes de films tels Saturday Night Fever ou The Graduate, sans aboutir pour autant à aucune idée amusante. Quant aux deux vedettes, leur jeu effervescent s'évapore aussitôt que cesse la musique disco.

Texte : André Caron

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