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Un Visiteur extraordinaire (Extraordinary Visitor)

Can. 1998. Conte de John W. Doyle avec Raoul Bhaneja, Mary Walsh, Andy Jones. En 1999, Dieu envoie Jean Baptiste à Terre-Neuve avec mission de trouver un signe d'espoir qui le dissuadera d'anéantir les humains. Comédie sympathique et plutôt insolite. Certaines bonnes idées mal exploitées. Réalisation adéquate. Interprétation inégale.

Général
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Un Visiteur extraordinaire (Extraordinary Visitor)

Général Général

Can. 1998. Conte de John W. Doyle avec Raoul Bhaneja, Mary Walsh, Andy Jones.

En 1999, Dieu envoie Jean Baptiste à Terre-Neuve avec mission de trouver un signe d'espoir qui le dissuadera d'anéantir les humains. Comédie sympathique et plutôt insolite. Certaines bonnes idées mal exploitées. Réalisation adéquate. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Novembre 1999. Dieu se prépare à anéantir la race humaine jugée trop égoïste. Mais il lui laisse une dernière chance et envoie Jean Baptiste avec mission de trouver en sept jours un signe d'espoir qui pourra la sauver. Jean arrive donc à St-John's, Terre-Neuve, où il rencontre Rick, l'époux de l'ambitieuse Marietta, animatrice d'un talk-show sur le thème du passage à l'an 2000. Jean participe à l'émission et devient vite populaire en tant que prophète. Entre-temps, il planifie avec Rick le sabotage de la bourse de Wall Street, le symbole du Mal sur Terre selon ce dernier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Décidément, le Canada anglais est d'humeur bien morose! Après Don McKellar, qui filmait dans LAST NIGHT la fin du monde à Toronto au tournant du prochain siècle, le Terre-Neuvien John W. Doyle imagine quant à lui les éventuels derniers moments de l'humanité à St-John's, d'ailleurs nommée ainsi en l'honneur de Jean Baptiste. D'où l'idée farfelue de «recapiter» ce saint et de le renvoyer sur Terre, en le dotant bizarrement d'un caractère beaucoup plus doux que celui qui a fait sa renommée. Le film réserve quelques passages d'une réelle angoisse spirituelle, mais dans l'ensemble, il s'agit d'une comédie sympathique et plutôt insolite, qui prend un malin plaisir à dénoncer les médias sensationnalistes et opportunistes. Cependant, cette production au budget modeste, tournée adéquatement mais sans grande audace, voit certaines de ses bonnes idées mal exploitées. Les moqueries contre le clergé et la papauté peuvent amuser au début, mais elles tombent ensuite dans une caricature trop facile. Si Mary Walsh et Andy Jones font montre d'un solide métier, on ne peut en dire autant de leurs partenaires.

Texte : Louis-Paul Rioux

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