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Un si long voyage (Such a Long Journey)

Can. 1998. Drame de moeurs de Sturla Gunnarsson avec Roshan Seth, Soni Razdan, Om Puri. En Inde, un père de famille sans histoire se laisse entraîner par un ami d'enfance dans une sale affaire de blanchiment d'argent. Adaptation d'un roman de Rohinton Mistry. Intrigue dispersée. Psychologie schématique. Contexte social bien décrit. Jeu nuancé de R. Seth.

13 ans +
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Un si long voyage (Such a Long Journey)

13 ans + 13 ans +

Can. 1998. Drame de moeurs de Sturla Gunnarsson avec Roshan Seth, Soni Razdan, Om Puri.

En Inde, un père de famille sans histoire se laisse entraîner par un ami d'enfance dans une sale affaire de blanchiment d'argent. Adaptation d'un roman de Rohinton Mistry. Intrigue dispersée. Psychologie schématique. Contexte social bien décrit. Jeu nuancé de R. Seth.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après le roman de Rohinton Mistry
Pays :
Distributeur :
France-Film
Interprètes :
Récompenses
En 1971, à Bombay, Gustad mène une vie plutôt monotone entre sa petite famille et son travail routinier dans une banque. Même le chaos urbain qui règne dans la métropole indienne ne parvient pas à secouer le sentiment de routine qui l'assaille. Mais voilà qu'un jour, un ancien camarade, Jimmy, renoue avec lui par correspondance et veut l'impliquer dans une histoire de blanchiment d'argent. Voyant là une occasion inespérée pour s'extirper de la torpeur qui caractérise sa vie, Gustad s'engage à fond de train dans cette affaire qui risque de mal tourner.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adapté d'un roman dont la critique a vanté les qualités, ce film fait le portrait d'un homme d'âge mûr amené par divers événements à réévaluer sa vie, son rôle dans la société et sa relation avec son entourage. L'intrigue est construite comme une mosaïque qui se déploie sans véritable fil conducteur. L'auteur semble plus intéressé à créer une oeuvre impressionniste qu'un suspense dramatique. Les moments les plus réussis sont donc ceux où le cinéaste capte dans toute son intensité humaine le milieu de vie du héros, que ce soit l'immeuble où sa famille et lui cohabitent avec d'excentriques voisins ou les rues bondées du quartier des affaires où il travaille. Pour le réalisateur, Bombay n'est pas simplement une toile de fond, mais presque un personnage en soi. Au niveau de l'étude psychologique, cependant, le film demeure malheureusement schématique et certaines scènes frôlent dangereusement le mélodrame. L'interprétation s'avère néanmoins au-dessus de tout reproche, en particulier le jeu sobre et très nuancé de Roshan Seth.

Texte : Martin Girard

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