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Un Noël à la course (I'll Be Home for Christmas)

É.-U. 1998. Comédie de Arlene Sanford avec Jonathan Taylor Thomas, Jessica Biel, Adam LaVorgna. Victime d'une mauvaise blague, un collégien se réveille en plein désert avec pour seul vêtement un costume de père Noël. Protagoniste antipathique. Humour rudimentaire. Sensiblerie sirupeuse. Efforts louables mais insuffisants de J. Taylor Thomas.

Général
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Un Noël à la course (I'll Be Home for Christmas)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie de Arlene Sanford avec Jonathan Taylor Thomas, Jessica Biel, Adam LaVorgna.

Victime d'une mauvaise blague, un collégien se réveille en plein désert avec pour seul vêtement un costume de père Noël. Protagoniste antipathique. Humour rudimentaire. Sensiblerie sirupeuse. Efforts louables mais insuffisants de J. Taylor Thomas.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Victime d'une mauvaise blague, le collégien Jake Wilkinson se réveille un jour en plein désert californien avec pour seul vêtement un costume de père Noël. En prime, le jeune homme est affublé d'une barbe blanche collée au menton. C'est dans ce déguisement peu discret que Jake va devoir traverser le pays afin d'arriver à New York à temps pour le réveillon de Noël. Sinon, le pauvre risque de perdre la Porsche promise par son père à condition qu'il passe les fêtes en famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le film met en scène un héros narcissique, égoïste, menteur, manipulateur et tricheur, tout cela dans le but de nous faire avaler qu'il se transforme au fil de son voyage et en vient ainsi à comprendre les vraies valeurs de la vie (la famille, la générosité, l'amour, etc.). Bref, on se trouve devant une fable typique de Noël, une sorte de variation moderne, californienne et adolescente du Christmas Carol de Dickens dans laquelle un héros répréhensible se repent juste à temps pour fêter Noël avec son entourage. L'ennui, c'est que dans ce film on ne croit pas un seul instant au repentir de ce héros antipathique au possible. Valsant entre un humour souvent rudimentaire, voire grossier, et une sensiblerie sirupeuse, ce «road-movie» déballe des péripéties prévisibles au possible, en particulier le dénouement que l'on voit venir dès le début du film. Jonathan Taylor Thomas possède certainement un don de sympathie naturel, mais ses efforts louables ne peuvent suffire à rendre attachant le personnage qu'il incarne.

Texte : Martin Girard

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