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Un Autre Jour sans paradis (Another Day in Paradise)

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Larry Clark avec James Woods, Melanie Griffith, Vincent Kartheiser. Un criminel quadragénaire et sa complice héroïnomane prennent en charge un jeune couple de paumés. Scénario réaliste et sans compromis sentimentaux. Univers sordide et violent décrit avec une certaine humanité. Réalisation crédible. Interprétation fort satisfaisante.

16 ans + (violence)
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Un Autre Jour sans paradis (Another Day in Paradise)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Larry Clark avec James Woods, Melanie Griffith, Vincent Kartheiser.

Un criminel quadragénaire et sa complice héroïnomane prennent en charge un jeune couple de paumés. Scénario réaliste et sans compromis sentimentaux. Univers sordide et violent décrit avec une certaine humanité. Réalisation crédible. Interprétation fort satisfaisante.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Motion International
Après avoir été grièvement blessé durant un cambriolage, le jeune junkie Bobbie retourne auprès de sa petite amie Rosie qui demande de l'aide à son oncle Mel, un trafiquant de drogues. Ce dernier prend le jeune couple sous son aile et convainc Bobbie de participer avec lui à un vol de narcotiques. Ils prennent ensuite la route avec Sid, la maîtresse de Mel, qui veille sur la petite bande avec un amour presque maternel. Mais à la suite d'un affrontement violent avec des revendeurs de drogues, Bobbie remet en question son association avec Mel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Larry Clark, le réalisateur de KIDS (un portrait très cru de jeunes drogués à la dérive dans Manhattan), récidive en racontant cette fois les dépravations d'un couple de quadragénaires héroïnomanes qui prend sous son aile deux jeunes délinquants. Ensemble, les quatre prennent la route, offrant ainsi une image volontairement désaxée de la famille américaine en «vacances». Clark a déjà vécu dans le milieu des junkies du Midwest, dont il offre ici une vision assez réaliste. Dénué de compromis sentimentaux, ce récit décrit un univers sordide et violent avec une certaine humanité. En effet, Clark semble plus intéressé par ses personnages que par la recherche d'effets de suspense ou de scènes d'action. En outre, les personnages sont crédibles et fort bien joués, même si James Woods a tendance à forcer la note. Melanie Griffith est pour sa part très émouvante dans le rôle de la femme-enfant vieillissante qui n'a jamais connu rien d'autre que la drogue et la violence.

Texte : Martin Girard

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