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Train de vie

Fr. 1998. Comédie dramatique de Radu Mihaileanu avec Lionel Abelanski, Rufus, Clément Harari. Avant l'arrivée des nazis, les habitants d'un village juif d'Europe de l'Est décident de fuir en organisant un faux train de déportés. Fable fantaisiste empreinte d'humour juif. Traitement résolument caricatural. Réalisation aérée et vivante. Interprétation colorée.

Général
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Train de vie (Train de vie)

Général Général

Fr. 1998. Comédie dramatique de Radu Mihaileanu avec Lionel Abelanski, Rufus, Clément Harari.

Avant l'arrivée des nazis, les habitants d'un village juif d'Europe de l'Est décident de fuir en organisant un faux train de déportés. Fable fantaisiste empreinte d'humour juif. Traitement résolument caricatural. Réalisation aérée et vivante. Interprétation colorée.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Motion International
En 1941, le fou du village Schlomo arrive en courant dans son "schtetl" (petit bourg juif d'Europe de l'Est) pour annoncer que les nazis approchent à grands pas. Lors des délibérations du Conseil des sages, le fou propose un plan audacieux, organiser un faux train de déportés, en faisant jouer les rôles des soldats et officiers allemands à des habitants du village, adéquatement déguisés. Après des semaines de préparatifs, le faux convoi démarre en direction de la Palestine en passant par la Russie. Ce curieux voyage s'annonce fertile en péripéties.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la dernière année, sont parus sur nos écrans LA VIE EST BELLE de Roberto Benigni, le remake de JAKOB THE LIAR de Peter Kassovitz, et maintenant ce nouveau film de Radu Mihaileanu, qui a cependant été mis en chantier avant les deux oeuvres précitées, ce qui en fait le véritable initiateur de ce courant cherchant à exorciser l'horreur de la Shoah par le biais de la fantaisie. Empreint jusqu'à la moelle d'humour juif, le meilleur antidote contre le désespoir pour un peuple depuis toujours persécuté, TRAIN DE VIE adopte donc un traitement résolument caricatural des personnages et des situations, dans un exercice d'autodérision souvent savoureux des particularités juives les plus typiques. Par ailleurs, l'extravagance et l'invraisemblance croissantes du récit prennent tout leur sens lors de la conclusion, d'une redoutable efficacité émotive. Très différente de celle de TRAHIR, le précédent film de Mihaileanu, la mise en scène s'avère aérée et vivante. Pour leur part, les nombreux comédiens offrent des performances colorées, faisant passer le spectateur par toute une gamme d'émotions.

Texte : Louis-Paul Rioux

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