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The Land Girls

G.-B. 1998. Drame sentimental de David Leland avec Catherine McCormack, Rachel Weisz, Anna Friel. En 1941, trois jeunes Anglaises s'éprennent du fils du fermier chez lequel elles travaillent afin de contribuer à l'effort de guerre. Évocation d'époque sensible. Réalisation fluide et élégante. Interprétation pétillante des trois protagonistes.

Général
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The Land Girls (The Land Girls)

Général Général

G.-B. 1998. Drame sentimental de David Leland avec Catherine McCormack, Rachel Weisz, Anna Friel.

En 1941, trois jeunes Anglaises s'éprennent du fils du fermier chez lequel elles travaillent afin de contribuer à l'effort de guerre. Évocation d'époque sensible. Réalisation fluide et élégante. Interprétation pétillante des trois protagonistes.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Durant la Deuxième Guerre mondiale, en Angleterre, le gouvernement décide de former un régiment de jeunes femmes pour cultiver les terres délaissées par les hommes partis au combat. Trois de ces «filles de la terre», Stella, Prue et Ag, sont assignées à la ferme de la famille Lawrence, où elles s'intègrent facilement. Mais au fil des jours, les jeunes femmes sont toutes trois progressivement troublées et séduites par Joe, le fils des Lawrence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisé par David Leland (scénariste de MONA LISA et réalisateur de WISH YOU WERE HERE),THE LAND GIRLS est une oeuvre nostalgique, qui évoque avec délicatesse la fin d'une époque, tout en racontant, parallèlement, la Deuxième Guerre mondiale telle que vécue par ceux qui se sont trouvés en périphérie des combats. Le cinéaste a opté pour une écriture filmique sobre et classique, qui n'exclut cependant pas l'intervention de moments chargés de poésie et d'onirisme. Cette approche est d'autant plus intéressante qu'elle souligne avec force la notion d'interdit (notamment sexuel) qui plane sur le film. Interdit que les trois femmes finiront par transgresser allègrement, dans un geste qui tient à la fois de la libération, de l'affirmation et du désespoir. Leland a par contre laissé son film s'étirer un peu trop longuement. Un traitement plus resserré de la durée aurait servi davantage le sentiment d'urgence que vivent les protagonistes. Protagonistes par ailleurs incarnés par des interprètes d'une sensibilité remarquable.

Texte : Carlo Mandolini

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