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The Governess

G.-B. 1998. Drame psychologique de Sandra Goldbacher avec Minnie Driver, Tom Wilkinson, Jonathan Rhys Meyers. En 1840, une Juive obtient un poste de gouvernante sous une fausse identité et tombe amoureuse de son patron, un passionné de photographie. Oeuvre personnelle au propos féministe. Réalisation appliquée. Illustration fort soignée. Interprètes convaincus.

13 ans +
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The Governess (The Governess)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 1998. Drame psychologique de Sandra Goldbacher avec Minnie Driver, Tom Wilkinson, Jonathan Rhys Meyers.

En 1840, une Juive obtient un poste de gouvernante sous une fausse identité et tombe amoureuse de son patron, un passionné de photographie. Oeuvre personnelle au propos féministe. Réalisation appliquée. Illustration fort soignée. Interprètes convaincus.

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Behaviour
En 1840, en Angleterre, la jeune Juive sépharade Rosina da Silva voit son monde s'écrouler à la mort violente de son père. Pour subvenir aux besoins des siens, elle décide de se faire passer pour chrétienne et devient Mary Blackchurch. Elle obtient ainsi un poste de gouvernante dans la famille Cavendish en Écosse et en vient à seconder son patron dans ses recherches pour fixer des photographies sur du papier. Il se développe alors entre eux une relation amoureuse quelque peu tourmentée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sous bien des aspects, ce premier film de Sandra Goldbacher fait penser à THE PIANO de Jane Campion. Tous deux sont des oeuvres personnelles réalisées par une femme, évoquant le destin d'une héroïne au tempérament volontaire dans une région de l'empire britannique victorien, engoncé dans son puritanisme. De plus, dans les deux cas une expression artistique agit comme un révélateur de la passion amoureuse, la musique dans The Piano, la photographie dans le film de Goldbacher. Et dans le cas présent, s'ajoutent des considérations sur la religion et l'identité qui ne manquent pas d'intérêt. Cependant, malgré d'indéniables qualités, THE GOVERNESS n'atteint pas à la maîtrise du film de Campion. Il y a une égale recherche esthétique et un grand soin dans la composition des images, mais l'émotion attendue affleure rarement, en raison d'une mise en scène trop appliquée. Par ailleurs, le film tarde à prendre son élan et la construction dramatique n'est pas à toute épreuve. Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une oeuvre raffinée interprétée avec une conviction qui ne se dément pas.

Texte : Louis-Paul Rioux

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