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The Acid House

G.-B. 1998. Film à sketches de Paul McGuigan avec Stephen McCole, Kevin McKidd, Ewen Bremner. En Écosse, Dieu transforme un paumé en mouche, un bonasse supporte les infidélités de sa femme et l'esprit d'un drogué est transféré dans un bébé. Description mordante d'un milieu défavorisé. Observations crues et brutales. Effets de style exagérés. Interprètes convaincus.

16 ans +
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The Acid House (The Acid House)

16 ans + 16 ans +

G.-B. 1998. Film à sketches de Paul McGuigan avec Stephen McCole, Kevin McKidd, Ewen Bremner.

En Écosse, Dieu transforme un paumé en mouche, un bonasse supporte les infidélités de sa femme et l'esprit d'un drogué est transféré dans un bébé. Description mordante d'un milieu défavorisé. Observations crues et brutales. Effets de style exagérés. Interprètes convaincus.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Trois histoires à tendance fantastique se déroulent dans le quartier ouvrier d'Edimbourg en Ecosse : 1 - Dieu transforme en mouche un jeune homme ayant tout perdu qui en profite pour se venger de son entourage. 2 - Un jeune travailleur bonasse épouse une femme enceinte et supporte ses infidélités avec un dangereux voisin. 3 - Sous l'emprise du LSD, un adolescent est frappé par un éclair et son esprit est transféré dans le corps d'un bébé naissant et vice-versa.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Irvine Welsh a connu une notoriété mondiale avec son roman TRAINSPOTTING, adapté au cinéma par Danny Boyle, une chronique désenchantée et surréaliste sur un groupe de jeunes Écossais démunis vivant à Édimbourg. Les trois histoires de THE ACID HOUSE, transformées en scénario par l'auteur, poursuivent la description mordante et cinglante de ce milieu défavorisé du nord de la ville. Les observations sont crues et brutales, mais le réalisateur se complaît un peu trop dans des effets de style qui amplifient exagérément des situations déjà suffisamment extrêmes. Cette complaisance est toutefois rachetée par la force de l'illustration des conditions de vie de ces gens, qui profite pleinement d'un tournage en extérieur dans les lieux exacts décrits par l'auteur. Il est dommage que les trois histoires ne soient pas mieux intégrées l'une à l'autre et que le ton de chacune change si radicalement (fantastique, social, surréaliste), mais le film parvient à dresser un portrait honnête de la situation peu reluisante, voire sordide, de cette génération laissée à elle-même. Les interprètes sont tous convaincants.

Texte : André Caron

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