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The 24 Hour Woman

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Nancy Savoca avec Rosie Perez, Marianne Jean-Baptiste, Diego Serrano. Une jeune productrice de télé qui vient d'avoir un bébé arrive difficilement à concilier son rôle de mère avec sa carrière. Ensemble échevelé et superficiel. Quelques observations intéressantes. Réalisation dynamique. Interprétation à moitié convaincante.

Général
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The 24 Hour Woman (The 24 Hour Woman)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Nancy Savoca avec Rosie Perez, Marianne Jean-Baptiste, Diego Serrano.

Une jeune productrice de télé qui vient d'avoir un bébé arrive difficilement à concilier son rôle de mère avec sa carrière. Ensemble échevelé et superficiel. Quelques observations intéressantes. Réalisation dynamique. Interprétation à moitié convaincante.

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Behaviour
Grace Santos est la productrice d'une émission télévisée du matin dans laquelle son mari Eddie est coanimateur. Lorsque Grace tombe enceinte, l'animatrice indiscrète en fait l'annonce en ondes. Avide de juteuses cotes d'écoute, la productrice exécutive Joan Marshall décide que la grossesse de la jeune femme sera suivie au jour le jour à l'émission. Mais à la naissance du bébé, Grace a beaucoup de difficultés à concilier son nouveau rôle de mère avec sa carrière, d'autant plus qu'Eddie ne l'aide pas beaucoup, trop occupé par sa carrière d'acteur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisatrice de petits films sympathiques (TRUE LOVE, DOGFIGHT, HOUSEHOLD SAINTS), Nancy Savoca aborde ici le thème toujours actuel des femmes de carrière qui décident d'élever un enfant. Hélas, en dépit d'une réalisation dynamique et d'un montage vivant, de quelques observations intéressantes et d'une séquence assez réussie (la course frénétique de la protagoniste pour arriver à l'heure avec un cadeau au premier anniversaire de sa fille), l'ensemble apparaît échevelé et superficiel, hésitant sans cesse entre la farce et la réflexion. Une intrigue parallèle illustre le parcours inverse d'une mère de famille qui choisit de retourner sur le marché du travail (devenant l'assistante de l'héroïne), laissant les responsabilités parentales à son mari. Et là encore, ce contrepoint narratif qui fonctionne plutôt bien se voit abandonné en cours de route, sans livrer de conclusion tangible. Par ailleurs, le dénouement paroxystique apparaît trop grotesque, à l'instar de certaines autres idées farfelues du film. En dépit de sa grande énergie, Rosie Perez ne convainc qu'à moitié dans un rôle exigeant.

Texte : Louis-Paul Rioux

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