Tarzan lutte contre des mercenaires qui cherchent à violer le secret d'une civilisation perdue en Afrique. Péripéties à rabais. Scénario inepte. Réalisation fade. Jeu inexpressif de C. Van Dien.
Chaque décennie voit ressurgir le héros d'Edgar Rice Burroughs sur le grand écran. Cette dernière variation des aventures de l'homme-singe (il y en a plus de quarante) s'avère une production à rabais issue du même moule que les séries télévisées sur Hercules, Xena ou Sinbad. Bien que tourné en Afrique, le film n'exploite guère la somptuosité naturelle des lieux et se déroule plus souvent qu'autrement dans une totale confusion visuelle. Le réalisateur multiplie les effets de style et de montage pour tenter de rehausser l'ineptie du scénario, mais il ne parvient qu'à attirer l'attention sur la vacuité de sa mise en scène. Il s'agit en fait d'un produit de série fade et suranné qui développe des situations plus que convenues, sans la naïveté qui faisait le charme des feuilletons d'antan. S'il possède le physique de l'emploi, Casper Van Dien incarne toutefois un Tarzan inexpressif.
Texte : André Caron