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Surdoué (Senseless)

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Penelope Spheeris avec Marlon Wayans, David Spade, Matthew Lillard. À titre de cobaye, un étudiant démuni fait l'essai d'une drogue qui décuple les sens, espérant ainsi pouvoir décrocher un emploi rémunérateur. Scénario aux développements décevants. Nombreux gags d'une vulgarité consommée. Réalisation peu inspirée. Composition bouffonne de M. Wayans.

13 ans + (langage vulgaire)
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Surdoué (Senseless)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Penelope Spheeris avec Marlon Wayans, David Spade, Matthew Lillard.

À titre de cobaye, un étudiant démuni fait l'essai d'une drogue qui décuple les sens, espérant ainsi pouvoir décrocher un emploi rémunérateur. Scénario aux développements décevants. Nombreux gags d'une vulgarité consommée. Réalisation peu inspirée. Composition bouffonne de M. Wayans.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Darryl est un collégien démuni qui ne recule devant aucun travail pour payer ses études, y compris celui de servir de cobaye dans un laboratoire pharmaceutique. C'est ainsi qu'il fait l'essai d'une drogue expérimentale conçue pour décupler les cinq sens. Le produit fonctionnant à plein régime, Darryl profite de cette aide inespérée pour se présenter à un concours sélect dont le gagnant méritera un emploi dans une firme de haute finance. Mais l'étudiant se complique la tâche en forçant la dose.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réputée pour donner dans la comédie peu subtile (WAYNE'S WORLD, THE BEVERLY HILLBILLIES), Penelope Spheeris s'est aussi consacrée à une série de documentaires sur la musique punk (THE DECLINE OF WESTERN CIVILIZATION). Dans cette nouvelle comédie, elle tente bien de dérider le spectateur à l'occasion, mais l'ensemble repose malheureusement sur de trop nombreux gags d'une vulgarité consommée ainsi que sur un scénario aux développements décevants, auquel s'ajoute une réalisation peu inspirée. Même les effets spéciaux souffrent des clichés habituels, recourant à un morphing sans grande imagination. Marlon Wayans s'efforce de donner une quelconque contenance à cette entreprise avec une composition bouffonne se situant à mi-chemin entre Jerry Lewis et Eddie Murphy, mais sans obtenir le résultat escompté. L'unique mérite de ce film réside peut-être dans le fait d'avoir su bâtir une histoire mêlant des Blancs et des Afro-américains sans déballer les clichés et tics raciaux habituels.

Texte : Jean Beaulieu

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