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Sphère (Sphere)

É.-U. 1998. Science-fiction de Barry Levinson avec Dustin Hoffman, Sharon Stone, Samuel L. Jackson. En explorant un vaisseau spatial gisant au fond de la mer, des scientifiques affrontent une sphère mystérieuse. Adaptation d'un roman de Michael Crichton. Recyclage de concepts propres au genre. Développements illogiques. Réalisation visuellement soignée. Interprétation fade.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Sphère (Sphere)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1998. Science-fiction de Barry Levinson avec Dustin Hoffman, Sharon Stone, Samuel L. Jackson.

En explorant un vaisseau spatial gisant au fond de la mer, des scientifiques affrontent une sphère mystérieuse. Adaptation d'un roman de Michael Crichton. Recyclage de concepts propres au genre. Développements illogiques. Réalisation visuellement soignée. Interprétation fade.

Un vaisseau spatial d'origine apparemment extraterrestre est découvert au fond de la mer. Se fondant sur une étude réalisée par le psychologue Norman Goodman, le gouvernement américain organise une expédition formée de quatre scientifiques, incluant Goodman lui-même. Le groupe parvient à pénétrer dans l'immense astronef et y découvre une sphère mystérieuse, qui se révèle la source d'une force terrifiante capable d'influer sur le psychisme humain.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le filon que représentent les romans de Michael Crichton semble inépuisable depuis les succès considérables de JURASSIC PARK, TWISTER et DISCLOSURE. Cependant, SPHERE marque un net appauvrissement, tant dans l'exécution que dans la thématique abordée. Le scénario inspiré d'un autre de ses romans s'apparente à une vaine entreprise de recyclage d'idées et de concepts maintes fois exploités dans plusieurs films du genre, à commencer par la trame principale de THE ANDROMEDA STRAIN (1971), la première adaptation d'un livre de Crichton à l'écran. S'il est amusant de reconnaître les emprunts à FORBIDDEN PLANET, FANTASTIC VOYAGE, ALIEN, THE ABYSS ou même au récent CONTACT, les développements illogiques de l'intrigue, le rythme chancelant créé par un montage confus et une réalisation approximative ne font que contribuer à la lourdeur de l'ensemble. Cette production visuellement soignée profite d'une distribution solide, mais face à des personnages stéréotypés et mal écrits, les acteurs ne peuvent qu'offrir une interprétation fade, réglée sur le pilotage automatique.

Texte : André Caron

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