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S.

Bel. 1998. Drame de moeurs de Guido Henderickx avec Natali Broods, Dora van der Groen, Koen Van Kaam. Meurtrie par l'existence, une jeune femme trouve dans le sexe et la violence le réconfort dont elle a besoin. Récit audacieux galvaudé par un traitement complaisant. Mise en scène alerte mais embourbée dans les lieux communs. Interprétation notable de N. Broods.

18 ans +
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S. (S.)

18 ans + 18 ans +

Bel. 1998. Drame de moeurs de Guido Henderickx avec Natali Broods, Dora van der Groen, Koen Van Kaam.

Meurtrie par l'existence, une jeune femme trouve dans le sexe et la violence le réconfort dont elle a besoin. Récit audacieux galvaudé par un traitement complaisant. Mise en scène alerte mais embourbée dans les lieux communs. Interprétation notable de N. Broods.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
S., une jeune femme meurtrie par l'existence, vit à New York avec un homme glauque qui la trompe ouvertement avec son ex-maîtresse. Exaspérée de voir les deux amants faire l'amour devant elle, S. les abat tous les deux de plusieurs projectiles avant de s'enfuir à Bruxelles, sa ville natale. Ces meurtres, qui prendront pour S. une dimension cathartique, seront les premiers d'une longue série qui ponctue le parcours de la jeune femme. Parcours durant lequel elle fera le point sur son passé trouble et sur ses rapports de sexe et de haine avec les hommes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S. est un film qui aborde sans originalité le thème désormais très connu de la déchéance morale de l'individu écorché vif par la vie. Armé d'un véritable compendium de figures imposées qui gravitent autour du sexe, de la drogue et de la violence, le réalisateur éprouve un certain mal, malgré une mise en scène assez alerte, à doser ses effets. Ainsi, ce film, qui ne manque certes pas d'audace, finit malheureusement par sombrer dans la fange et la complaisance. On se lasse donc rapidement de ce récit qui cherche absolument à nous choquer, plutôt qu'à nous faire réfléchir. Et encore, si le film avait vraiment réussi à nous offusquer, on aurait pu au moins en retirer quelque chose. Mais les scènes érotiques, qui se veulent torrides, sont souvent artificielles et inutiles en plus d'être assez mal jouées, ce qui les vide évidemment de leur sens et de leur sensualité. Quant à la violence, elle est filmée de façon plutôt primaire, dans le seul but de la transformer en spectacle. Dans ce contexte de superficialité, Natali Broods laisse néanmoins entrevoir d'indéniables qualités d'actrice.

Texte : Carlo Mandolini

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