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Quitte ou double (No Looking Back)

É.-U. 1998. Drame psychologique de Edward Burns avec Edward Burns, Holly Hunter, Jon Bon Jovi. Après trois ans d'absence, un idéaliste tente de reconquérir une ancienne flamme désormais fiancée à son meilleur ami. Récit grave et dense. Accents très personnels. Traitement assez original. Montage un peu brouillon. Jeu convaincant des acteurs.

Général
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Quitte ou double (No Looking Back)

Général Général

É.-U. 1998. Drame psychologique de Edward Burns avec Edward Burns, Holly Hunter, Jon Bon Jovi.

Après trois ans d'absence, un idéaliste tente de reconquérir une ancienne flamme désormais fiancée à son meilleur ami. Récit grave et dense. Accents très personnels. Traitement assez original. Montage un peu brouillon. Jeu convaincant des acteurs.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Revenu dans sa ville ouvrière du New Jersey après trois ans d'absence, l'idéaliste Charlie tente de reconquérir Claudia qu'il avait abandonnée à son départ. Serveuse dans un snack-bar, celle-ci vit désormais avec Michael, le meilleur ami de Charlie. Tiraillée entre ces deux hommes pour lesquels elle éprouve des sentiments contradictoires, tout en essayant parallèlement d'apaiser la douleur de sa mère récemment quittée par son père, Claudia réalise soudain qu'elle a tourné le dos à ses rêves de jeunesse. Elle décide alors de s'abandonner enfin à Charlie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En passant brusquement de la comédie au drame, en conjuguant ses thèmes (le désordre amoureux, l'unité familiale) au singulier et en substituant une petite ville ouvrière du «Garden State» à son décor habituel new-yorkais, l'acteur-réalisateur Edward Burns livre ici son film le plus déstabilisant. NO LOOKING BACK est en effet une oeuvre grave, dense, intérieure et contemplative, comme si l'auteur de THE BROTHERS MCMULLEN et SHE'S THE ONE était arrivé au bout d'une route, à la fin d'une étape. Ainsi, son film au titre en forme de devise marque un passage, tant pour Burns que pour les personnages auxquels il donne vie. Le peu d'égard manifesté pour les raccords du montage est ici compensé par la densité du sujet, qui porte sur la difficulté de réaliser ses rêves. Abordé avec originalité, le sempiternel thème du triangle amoureux est réfléchi dans un miroir de sous-récits symboliques illustrés à l'aide d'une caméra aux mouvements gracieux. Bien qu'allant jusqu'au bout d'un personnage guère héroïque, Edward Burns n'éclipse pas pour autant la touchante interprétation de Lauren Holly.

Texte : Martin Bilodeau

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