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Quelque chose d'organique

Fr. 1998. Drame psychologique de Bertrand Bonello avec Romane Bohringer, Laurent Lucas, Charlotte Laurier. À Montréal, une jeune Française repliée sur elle-même s'ouvre progressivement au monde extérieur tout en s'éloignant de son mari. Flou psychologique. Personnages somnambuliques. Une certaine rigueur stylistique. Interprètes jouant avec conviction.

13 ans +
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Quelque chose d'organique (Quelque chose d'organique)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1998. Drame psychologique de Bertrand Bonello avec Romane Bohringer, Laurent Lucas, Charlotte Laurier.

À Montréal, une jeune Française repliée sur elle-même s'ouvre progressivement au monde extérieur tout en s'éloignant de son mari. Flou psychologique. Personnages somnambuliques. Une certaine rigueur stylistique. Interprètes jouant avec conviction.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Remstar
Paul est gardien de zoo à Montréal. Il vit avec sa femme Marguerite et son vieux père, un immigrant illégal, tandis que son fils d'un premier mariage est hospitalisé en raison d'une maladie incurable. Paul et Marguerite vivent une relation faite de non-dits et de routine. Jeune immigrée française rêveuse, Marguerite ne quitte jamais leur petite maison. Mais un jour, elle s'aventure chez une voisine, puis rencontre un jeune homme sur la rue. Son petit univers commence ainsi à s'ouvrir. Mais devant Paul, elle continue à se replier sur elle-même.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier film d'un jeune cinéaste français résidant au Québec constitue une véritable expérimentation dans l'art de la «dédramatisation». L'auteur dissèque la vie d'un couple en confrontant les notions d'amour absolu et d'amour vécu, le premier se situant au niveau spirituel, le second prenant corps (ou s'effritant) dans le réel et le quotidien. En raison d'un flou psychologique insistant, les personnages finissent par apparaître complètement désincarnés, traversant le film comme d'étranges somnambules. C'est particulièrement vrai du personnage joué par Romane Bohringer, dont les motivations émotives relèvent du plus grand des mystères. La mise en scène s'avère statique et le montage ne possède guère de rythme, mais ce traitement ne manque pas de rigueur stylistique et le réalisateur parvient parfois à créer un climat insolite qui pourra fasciner ou ennuyer, selon qu'on soit ou non sensible à sa démarche. Les interprètes jouent avec conviction.

Texte : Martin Girard

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