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Petits Frères

Fr. 1998. Drame social de Jacques Doillon avec Stéphanie Touly, Iliès Sefraoui, Mustapha Goumane. Une adolescente en fugue rencontre dans une cité HLM quatre garçons magouilleurs qui l'aident à chercher sa chienne enlevée. Portrait social parfois cruel et inquiétant. Mise en scène nerveuse. Jeu d'un naturel désarmant de jeunes non-professionnels.

13 ans +
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Petits Frères (Petits Frères)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1998. Drame social de Jacques Doillon avec Stéphanie Touly, Iliès Sefraoui, Mustapha Goumane.

Une adolescente en fugue rencontre dans une cité HLM quatre garçons magouilleurs qui l'aident à chercher sa chienne enlevée. Portrait social parfois cruel et inquiétant. Mise en scène nerveuse. Jeu d'un naturel désarmant de jeunes non-professionnels.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Remstar
Talia, treize ans, décide de quitter son logis où sévit un beau-père ivrogne aux pulsions incestueuses. Avec Kim, son pitbull, elle se rend dans une cité HLM pour rejoindre un ami, qui s'avère toutefois absent. Talia fait alors la connaissance de quatre pré-adolescents déjà assez magouilleurs. Ceux-ci réussissent d'ailleurs à enlever Kim pour la vendre à des individus qui organisent des combats de chiens. Ignorant ce fait, Talia compte sur ces quatre comparses pour l'aider à retrouver sa chienne. Des sentiments troubles s'installent alors entre Talia et l'un d'eux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Jacques Doillon a toujours excellé à diriger des enfants et des adolescents devant la caméra, et PETITS FRÈRES ne fait pas exception. Admettant avoir "pillé" les protagonistes de ce drame, qui vivent réellement dans les lieux filmés, le cinéaste confère un indéniable ton d'authenticité à l'ensemble. Ne cherchant pas à faire joli, quitte à laisser certains flottements dans le scénario, Doillon trace au moyen d'une caméra nerveuse un portrait parfois cruel et inquiétant de la dure vie des cités en périphérie de Paris. Comme dans de nombreux "films de banlieue" récents, Doillon a recours à une distribution métissée, avec la distinction, toutefois, que celle-ci adopte le point de vue de pré-adolescents, trop jeunes pour faire partie des gangs organisés, mais suffisamment grands pour comprendre toutes les lois inhérentes à ce milieu et en suivre les codes. Malheureusement, Doillon clôt son film sur une note positive qui apparaît forcée. Les jeunes acteurs, tous des non-professionnels, jouent avec un naturel désarmant, parfois teinté de cabotinage.

Texte : Jean Beaulieu

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