É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Troy Miller avec Michael Keaton, Kelly Preston, Joseph Cross. Un garçon découvre que son père décédé il y a un an s'est réincarné dans un bonhomme de neige. Idée de départ plutôt saugrenue. Fantaisie forcée alourdie par des scènes d'une sentimentalité dégoulinante. Trucages réussis. Interprétation sincère.
Un garçon découvre que son père décédé il y a un an s'est réincarné dans un bonhomme de neige. Idée de départ plutôt saugrenue. Fantaisie forcée alourdie par des scènes d'une sentimentalité dégoulinante. Trucages réussis. Interprétation sincère.
Le thème de l'être cher qui se réincarne dans un objet ou un animal n'a rien de neuf, mais dans ce film il faut vraiment se forcer pour accepter l'idée saugrenue d'un père qui revient dans le «corps» d'un bonhomme de neige. La scène où son fils, tout ému, prend le bonhomme de neige autour de ses bras en criant «papa, tu es revenu» paraît plus grotesque qu'émouvante. Cette fantaisie forcée et artificielle est constamment alourdie par des scènes d'une sentimentalité dégoulinante. Les clichés tombent avec la même régularité que les gros flocons de neige en polystyrène qui viennent s'accrocher aux sourcils des personnages. Le scénario pratique un humour infantile et les développements du récit sont à la fois prévisibles et controuvés. Seule la technique et une interprétation sincère permettent à l'ensemble de ne pas sombrer complètement dans le ridicule.
Texte : Martin Girard