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Painted Angels

Can. 1998. Drame de moeurs de Jon Sanders avec Brenda Fricker, Kelly McGillis, Meret Becker. En 1870, dans un bled perdu des prairies de l'Ouest canadien, une volonté d'entraide lie les prostituées d'un petit bordel miteux. Drame intimiste axé sur les personnages. Aspects touchants et poétiques. Rythme très lent. Contexte naturel d'une beauté aride. Interprétation de qualité.

16 ans +
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Painted Angels (Painted Angels)

16 ans + 16 ans +

Can. 1998. Drame de moeurs de Jon Sanders avec Brenda Fricker, Kelly McGillis, Meret Becker.

En 1870, dans un bled perdu des prairies de l'Ouest canadien, une volonté d'entraide lie les prostituées d'un petit bordel miteux. Drame intimiste axé sur les personnages. Aspects touchants et poétiques. Rythme très lent. Contexte naturel d'une beauté aride. Interprétation de qualité.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Lion's Gate
En 1870, dans un bled perdu des prairies de l'Ouest canadien, Annie Ryan dirige un bordel qui ne roule pas sur l'or. Coincées dans ce trou où elles ont à composer avec une clientèle peu raffinée et parfois même violente, les filles de madame Ryan doivent en plus rivaliser pour obtenir des clients. Il en résulte parfois des tensions et des trahisons, mais une volonté d'entraide lie tout de même ces femmes qui comptent l'une sur l'autre pour traverser les moments difficiles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Situé dans un contexte naturel d'une beauté aride, ce drame intimiste nous fait pénétrer dans le vécu sordide d'un groupe de femmes qui semblent avoir échoué au bout du monde sans possibilité de retour. Le cadre historique du récit, qui le rapproche du western, n'est qu'une toile de fond sur laquelle l'auteur épingle ses personnages qu'il observe ensuite à la loupe pour en extraire toute l'humanité. Malgré un rythme d'une lenteur parfois désespérante et une mise en scène statique, le film parvient à cueillir l'émotion du spectateur par petites touches, tout doucement, sans aucune enflure mélodramatique. Le propos peut paraître mince au demeurant, mais c'est tout à l'honneur du réalisateur que de ne pas avoir tenté d'enjoliver ou de dramatiser outre mesure le drame de ces femmes émouvantes. Il en résulte un film d'une grande sobriété où la poésie vient à percer sous le misérabilisme ambiant. La qualité de l'interprétation contribue évidemment beaucoup à cette réussite modeste mais appréciable.

Texte : Martin Girard

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