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Minuit (Last Night)

Can. 1998. Drame de Don McKellar avec Don McKellar, Sandra Oh, Callum Keith Rennie. À quelques heures de la fin du monde, des hommes et des femmes occupent de manières diverses leurs derniers moments de vie. Scénario original et fin. Mise en scène minutieuse. Atmosphère crépusculaire réussie. Interprétation convaincante.

13 ans +
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Minuit (Last Night)

13 ans + 13 ans +

Can. 1998. Drame de Don McKellar avec Don McKellar, Sandra Oh, Callum Keith Rennie.

À quelques heures de la fin du monde, des hommes et des femmes occupent de manières diverses leurs derniers moments de vie. Scénario original et fin. Mise en scène minutieuse. Atmosphère crépusculaire réussie. Interprétation convaincante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
À la suite d'un événement cosmique majeur, toute vie sur Terre sera condamnée à l'anéantissement. À quelques heures de l'échéance, les Terriens attendent, chacun à sa façon, l'apocalypse: qui laisse libre cours à ses pulsions violentes ou sexuelles, qui préfère prier ou se retrouver en famille. Pour Patrick et Sandra, dont les routes se croisent par hasard, ces dernières heures d'existence seront l'occasion d'affirmer, pour une dernière fois, leur credo dans l'amour et l'humanité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Film aux grands accents crépusculaires, Last Night est un regard intéressant et original sur la fin du monde. Sans grands effets spéciaux ni images d'apocalypse, le récit de Don McKellar peint avec intelligence un portrait expressionniste et pessimiste de l'humanité en fin de course. Le film constate en effet l'échec du genre humain qui, malgré la terrible échéance, ne parvient toujours pas à vivre en harmonie et à établir un contact véritable. Sobre et sans détours inutiles, la mise en scène permet une observation minutieuse de la condition humaine et rend de façon très efficace l'idée d'incommunicabilité qui, exacerbée par cette véritable épée de Damoclès qui pend sur le récit, enveloppe Last Night d'une atmosphère lourde et angoissante. Dans l'ensemble, le jeu des interprètes est sensible et très crédible. On regrettera cependant que McKellar, tout à son analyse du comportement de son couple principal, ait légèrement négligé d?approfondir ses personnages secondaires.

Texte : Carlo Mandolini

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