É.-U. 1998. Drame policier de Harold Becker avec Bruce Willis, Miko Hugues, Alec Baldwin. Un agent du FBI protège un enfant autiste menacé de mort depuis qu'il a décodé un message secret émanant de la défense nationale. Scénario écartelé entre l'action et l'émotion. Emprunts à de nombreux succès du genre. Réalisation efficace. Présence surtout physique des vedettes.
Un agent du FBI protège un enfant autiste menacé de mort depuis qu'il a décodé un message secret émanant de la défense nationale. Scénario écartelé entre l'action et l'émotion. Emprunts à de nombreux succès du genre. Réalisation efficace. Présence surtout physique des vedettes.
Partant d'une proposition originale voulant qu'entre un héros viril et un petit "oiseau blessé" se développe une connivence de tous les instants, le réalisateur de SEA OF LOVE et CITY HALL a livré un thriller hybride et peu intense, écartelé entre l'action et l'émotion. Bien qu'inspiré d'un roman de Ryne Douglas Peardon, le scénario est un véritable collage d'emprunts notamment à DIE HARD et RAIN MAN, mais aussi à la télésérie THE X FILES. Harold Becker utilise en effet une prémisse surnaturelle (l'enfant autiste qui décrypte au premier coup d'oeil un message codé) pour supposer de terribles conspirations gouvernementales. Mis en scène avec efficacité, monté à une cadence qui jamais ne s'essouffle, MERCURY RISING est un objet lustré. Mais un objet hélas sans aspérités ni audace, qui n'ouvre la voie à aucun sous-texte ou interprétation. De la même façon, les personnages de Bruce Willis et Alec Baldwin manquent singulièrement de nuance et reposent exclusivement sur leur forte présence physique.
Texte : Martin Bilodeau