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Mafia!

É.-U. 1998. Comédie satirique de Jim Abrahams avec Jay Mohr, Billy Burke, Christina Applegate. L'ascension d'un Sicilien dans la mafia new-yorkaise et sa succession par son fils devenu directeur d'un casino de Las Vegas. Parodie appliquant une recette sentant le réchauffé. Quelques gags hilarants. Mise en scène appliquée. Interprétation manquant de mordant.

Général
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Mafia! (Mafia!)

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É.-U. 1998. Comédie satirique de Jim Abrahams avec Jay Mohr, Billy Burke, Christina Applegate.

L'ascension d'un Sicilien dans la mafia new-yorkaise et sa succession par son fils devenu directeur d'un casino de Las Vegas. Parodie appliquant une recette sentant le réchauffé. Quelques gags hilarants. Mise en scène appliquée. Interprétation manquant de mordant.

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Buena Vista
Au début du siècle dans un village sicilien, le petit Vincenzo Cortino est menacé de mort par un caïd local et doit s'enfuir aux États-Unis. Cinquante ans plus tard, devenu le chef d'une famille de la mafia new-yorkaise, Vincenzo est victime d'un attentat lors d'un mariage. Peu après, son fils Anthony abat les responsables, puis s'exile à Las Vegas où il devient le directeur d'un grand casino. Il est rejoint par son frère psychotique Joey et tombe amoureux de Pepper, une danseuse sans scrupules.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Initié de brillante façon par Jim Abrahams et les frères Zucker dans AIRPLANE, le style de parodie à l'oeuvre dans JANE AUSTEN'S MAFIA! a malheureusement fait long feu. Seuls les spectateurs qui n'ont vu aucun des films satiriques conçus par cette joyeuse bande pourront prendre un certain plaisir à ces facéties faciles. Pour les autres, ils constateront le peu d'inspiration comique des auteurs, ceux-ci se contentant d'appliquer à un nouveau genre, le film de mafia, une recette qui sent le réchauffé. Le scénario reprend plutôt paresseusement les intrigues des deux premiers GODFATHER, auquel se greffe des éléments du CASINO de Martin Scorsese et, comme d'habitude, une multitude de clins d'oeil à diverses autres productions. Mais à part quelques flashs hilarants, l'ensemble fait à peine sourire. Pourtant, la réalisation assez vivante fait montre de beaucoup d'application pour reproduire des scènes désormais classiques. Jay Mohr manque résolument de charisme et le regretté Lloyd Bridges, dans son dernier rôle à l'écran, offre une performance plutôt pathétique et sans grand mordant.

Texte : Louis-Paul Rioux

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