É.-U. 1998. Comédie de Daisy von Scherler Mayer avec Hatty Jones, Frances McDormand, Nigel Hawthorne. Les tribulations d'une petite orpheline pleine d'entrain et de débrouillardise qui vit dans un pensionnat pour jeunes filles. Adaptation de diverses nouvelles pour enfants de Ludwig Bemelmans. Péripéties anecdotiques mais charmantes. Illustration agréable. Interprétation spontanée.
Les tribulations d'une petite orpheline pleine d'entrain et de débrouillardise qui vit dans un pensionnat pour jeunes filles. Adaptation de diverses nouvelles pour enfants de Ludwig Bemelmans. Péripéties anecdotiques mais charmantes. Illustration agréable. Interprétation spontanée.
Ce film s'inspire de diverses nouvelles pour enfants de l'auteur Ludwig Bemelmans. Les scénaristes ont retenu certains épisodes de chaque récit et les ont mis bout à bout en s'efforçant de donner à l'ensemble un semblant de continuité narrative. Le résultat demeure passablement irrégulier sur le plan du rythme et les enjeux dramatiques s'avèrent bien minces. Néanmoins, l'ensemble exerce un certain charme qui n'est pas étranger au caractère un peu désuet du contexte et des péripéties. Chose certaine, MADELINE a le mérite d'offrir un divertissement familial qui mise sur la délicatesse et les émotions plutôt que sur l'action et la technologie. Capable du bon (PARTY GIRL) comme du moins bon (WOO), Daisy von Scherler Mayer ne démontre pas ici beaucoup d'inspiration visuelle, mais sa réalisation demeure soignée. Du reste, le décor parisien offre une toile de fond agréable en tout temps. La petite Hatty Jones joue avec spontanéité et fraîcheur, tandis que Frances McDormand parvient à tirer le maximum d'humour et d'émotion d'un personnage de religieuse plutôt schématique.
Texte : Martin Girard