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Ligue majeure: Retour dans les mineures (Major League: Back to the Minors)

É.-U. 1998. Comédie de John Warren avec Scott Bakula, Corbin Bernsen, Dennis Haysbert. Par bravade, l'entraîneur d'une équipe de baseball des ligues mineures accepte que ses joueurs affrontent une formation des ligues majeures. Scénario archi-rebattu. Gags médiocres. Interprétation satisfaisante pour le genre.

Général
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Ligue majeure: Retour dans les mineures (Major League: Back to the Minors)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie de John Warren avec Scott Bakula, Corbin Bernsen, Dennis Haysbert.

Par bravade, l'entraîneur d'une équipe de baseball des ligues mineures accepte que ses joueurs affrontent une formation des ligues majeures. Scénario archi-rebattu. Gags médiocres. Interprétation satisfaisante pour le genre.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Gus Cantreel est un lanceur de base-ball qui a atteint l'âge de la retraite. Cet ancien champion accepte de devenir l'entraîneur d'une équipe des ligues mineures, les Buzz de la Caroline du Sud, une bande d'hurluberlus aux innombrables idiosyncrasies. D'abord découragé par l'excentricité et l'incompétence de ses joueurs, Gus parvient tout de même à faire d'eux des gagnants. Aussi, par bravade, il accepte que son équipe se mesure aux Twins du Minnesota, une équipe des ligues majeures dont l'entraîneur est un vieil ennemi de Gus.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce troisième volet d'une série modérément populaire s'avère curieusement moins caricatural et moins stupide que son prédécesseur. En fait, en regardant cette comédie sportive, on se surprend à songer parfois à une sorte de Bull Durham en mode très mineur. Mais n'allons pas trop nous emballer, car la comparaison s'avère bien fragile. En fait, le très relatif soulagement que l'on peut ressentir à découvrir ce film très moyen n'a d'égal que l'ampleur des appréhensions qu'il pouvait susciter. Le scénario reprend tous les lieux communs du genre, à commencer par l'équipe de perdants qui finit par triompher à force de travail et de bonne volonté. Comme recette usée jusqu'à la corde, on ne saurait trouver pire. John Warren a fait un minimum d'effort pour dessiner des personnages un peu crédibles au lieu d'être totalement caricaturaux, mais ces héros demeurent vides. Quant aux gags, ils s'avèrent assez médiocres. Par contre, l'interprétation apparaît satisfaisante pour le genre.

Texte : Martin Girard

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