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Les Taudis de Beverly Hills (Slums of Beverly Hills)

É.-U. 1998. Comédie de moeurs de Tamara Jenkins avec Natasha Lyonne, Alan Arkin, Marisa Tomei. En 1976, un père de famille divorcé et fauché accède à un logement plus cossu lorsqu'il prend en charge la fille instable de son frère millionnaire. Comédie rafraîchissante largement nourrie d'éléments autobiographiques. Réalisation assez vivante. Interprétation attachante.

13 ans +
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Les Taudis de Beverly Hills (Slums of Beverly Hills)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1998. Comédie de moeurs de Tamara Jenkins avec Natasha Lyonne, Alan Arkin, Marisa Tomei.

En 1976, un père de famille divorcé et fauché accède à un logement plus cossu lorsqu'il prend en charge la fille instable de son frère millionnaire. Comédie rafraîchissante largement nourrie d'éléments autobiographiques. Réalisation assez vivante. Interprétation attachante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
En 1976, Murray Abramowitz, un vendeur de voitures divorcé et fauché, promène sa fille Vivian et ses deux fils d'un appartement minable à un autre, tout en demeurant dans le district de Beverly Hills pour la qualité de ses écoles. Un jour, son frère millionnaire Mickey lui confie sa fille instable Rita, avec pour mission de la ramener dans le droit chemin. En échange, Murray et sa petite famille sont installés dans un logement plus cossu. Rita en vient alors à influencer sa cousine Vivian, aux prises avec les affres de l'adolescence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tamara Jenkins s'est largement inspirée de sa propre histoire pour écrire ce premier film aux ambitions modestes mais somme toute fort rafraîchissant. Si les grandes lignes du récit concernent les tribulations d'une famille défavorisée en quête d'une parcelle de bonheur, dans les faits la majeure partie du film est consacrée au personnage de Vivian, la narratrice et alter ego de la réalisatrice. Et il s'agit d'un choix heureux, puisque les préoccupations de cette adolescente complexée par sa poitrine trop proéminente à son goût, qui découvre auprès de sa cousine sa sexualité naissante, donnent lieu aux meilleurs moments du film, grâce à un traitement sans détour qui surprend et amuse. Par ailleurs, l'accent est mis sur les rapports de ce personnage avec son père, faits d'un mélange de tendresse et d'incompréhension. La réalisation s'avère assez vivante, mis à part quelques coquetteries de style peu appropriées. Mais il n'en demeure pas moins que la réussite de l'entreprise est en grande partie redevable au jeu attachant de Natasha Lyonne et d'Alan Arkin.

Texte : Louis-Paul Rioux

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