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Les Pros du collège (Varsity Blues)

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Brian Robbins avec James Van Der Beek, Jon Voight, Paul Walker. Devenu le nouveau stratège de l'équipe de football de son collège, un étudiant est traité en héros dans sa petite ville. Scénario empilant les clichés. Mise en scène lourde et vulgaire. Interprétation insipide.

13 ans +
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Les Pros du collège (Varsity Blues)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Brian Robbins avec James Van Der Beek, Jon Voight, Paul Walker.

Devenu le nouveau stratège de l'équipe de football de son collège, un étudiant est traité en héros dans sa petite ville. Scénario empilant les clichés. Mise en scène lourde et vulgaire. Interprétation insipide.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Jonathan "Mox" Moxon est un collégien studieux et mature qui joue dans l'équipe de football, sans toutefois prendre cette activité très au sérieux. Mais lorsque le stratège de l'équipe se blesse, Mox devient l'espoir numéro un de son entraîneur Bud. Au début, le jeune homme est amusé par la soudaine popularité que lui vaut sa nouvelle position de joueur vedette. Mais sa petite amie Julie craint de le voir se transformer en macho narcissique. Entre temps, Bud met tellement de pression sur les joueurs qu'une révolte semble inévitable.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le football collégial n'est sans doute pas le sujet le plus propice à la subtilité et au raffinement cinématographique, mais les auteurs de VARSITY BLUES ne font vraiment aucun effort pour éviter le pire. Le héros de cette comédie puérile est pourtant, au départ, un garçon sensible qui préfère Kurt Vonnegut au sport. Mais le scénario s'empresse de corriger cette anomalie en propulsant le protagoniste dans une histoire où la victoire sportive à tout prix prend vite le devant de la scène comme dans tous les films du même genre. Non content d'empiler un après l'autre les inévitables clichés de ces productions, le scénariste s'enfonce encore plus dans la démagogie et le racolage en s'attardant volontiers sur diverses prouesses scatologiques et sexuelles de collégiens attardés. Cela nous vaut un spectacle désolant et simpliste que le réalisateur met en scène avec le maximum de lourdeur et de vulgarité. Il va sans dire que dans un tel contexte, on ne demande pas aux interprètes de se surpasser et ils s'en gardent bien.

Texte : Martin Girard

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